Alors que des établissements ont déjà ouvert leurs portes, le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) rappelle que la rentrée scolaire 2025-2026 demeure fixée au 1er octobre.
À travers une circulaire rendue publique ce vendredi 5 septembre, le MENFP a rappelé à la communauté éducative et à la population que la date officielle de la rentrée des classes pour l’année académique 2025-2026 reste inchangée : le 1er octobre.
Toutes les écoles du pays, qu’elles soient publiques, privées, communautaires, catholiques ou protestantes, sont appelées à se conformer au calendrier scolaire publié le 7 août dernier. Le ministère insiste particulièrement sur les établissements privés, rappelant qu’ils sont légalement tenus d’appliquer les règlements et directives émanant de l’État, conformément au décret du 11 septembre 1974.
Dans cette note, le directeur Général du MENFP Yves Roblin du MENFP avertit que des sanctions, selon l'article 29 du décret susmentionné, pourront être prises à l’encontre des responsables d’écoles privées qui décideraient d’ignorer ces dispositions.
Tout en misant sur la collaboration des directeurs d’écoles, le MENFP dit compter sur un élan de communion nationale pour assurer un démarrage ordonné et uniforme de la nouvelle année scolaire.
Toutefois, certaines écoles congréganistes, sans en citer une en particulier, ont déjà ouvert leurs portes ou prévu de le faire, en ignorant les directives du ministère.
L’irrespect des consignes du MENFP n’est pas anodin. Cette année encore, alors qu’il est clairement établi que le Numéro d’Identification Scolaire Unique (NISU) est gratuit, plusieurs directeurs exigent des frais allant jusqu’à 5 000 gourdes pour délivrer ce code. Or, ce dernier est indispensable aux élèves qui souhaitent s’inscrire dans d’autres établissements. Ces pratiques sont fréquentes, notamment dans des zones où des élèves déplacés par l’insécurité cherchent à se réinscrire.
Wideberlin Senexant
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