
Le Conseil présidentiel de transition boucle, ce vendredi 25 avril 2025, sa première année à la tête du pays. Lors de son installation, le CPT avait promis de mettre tout en œuvre pour juguler la crise multidimensionnelle, particulièrement la sécuritéqui bouleverse le pays.
Pourtant, 12 mois plus tard, c’est l’échec total. La situation sécuritaire notamment s’est complètement dégradée. Face à ce constat, de nombreux acteurs de la classe politique et de la société civile réclament le départ de l’actuelle équipe de transition accusée de complicité avec les gangs criminels.
Le constat est catastrophique, « d'échec total » et du « débâcle » à tous les niveaux notamment sur le plan sécuritaire, s’alarmé le leader du parti EDE qui s’était allié avec deux autres structures politiques RED et Compromis Historique représentés par l’ex ambassadeur Smith Augustin au sein du conseil présidentiel de transition.
Intervenant ce vendredi 25 avril 2025 sur les ondes de Magik9, l’ex premier ministre a rappelé que quelques mois après l’installation du CPT des représentants des secteurs qui les ont désignés au Conseil présidentiel de transition ont pris leur distance aux conseiller-présidents. Cela est du au fait que ces derniers ont refusé de publier de manière officielle l'accord du 3 avril et après le scandale de corruption de la BNC impliquant trois parmi eux, souligne l’ex ministre des affaires étrangères.
Ils ont opté pour leurs propres intérêts qui sont contraires à ceux de la population, au lieu de représenter les intérêts du peuple haïtien et des secteurs, conformément à l'accord du 3 avril2024, a lâché Claude Joseph.
D’un autre côté, le dirigeant politique Michel André, porteur de l’accord du 21 décembre représenté par Louis Gérald Gilles au CPT, est monté au créneau contre la nouvelle équipe de transition, suite à l’aggravation de la crise globale du pays.
Dans un bilan publié ce vendredi, Me André plaide en faveur de l’adoption d’un nouvel accord politique entre des acteurs politiques et des représentants de la société civile ainsi que du secteur privé des affaires en vue de dégager des pistes de solution à la crise pour éviter que le pays tombe sous le contrôle des gangs criminels.
Interrogé sur le caractère opportuniste de cette éventuelle démarche, il a rétorqué que tous les acteurs ont leur part de responsabilité dans la situation actuelle du pays.
Pendant ces 12 derniers mois, la situation s’est complètement dégradée et les gangs criminels ne cessent de conquérir de nouveaux territoires. Le gouvernement de transition a piteusement échoué dans sa mission de rétablir la sécurité et d’organiser des élections générales dans le pays.
Pour redresser la barque nationale et donner une nouvelle direction au pays, de nombreuses voix et non des moindres se sont élevées pour exiger le départ du CPT invalide et du gouvernement impotent.
Par Léon Kersivil
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