Sommée par l'ancienne première dame de République, Sophia Martelly, via son cabinet d’avocat, Marie Esther Antoine, dit « confirmer » ses propos relatés par le journal New York Times publiés le 12 décembre 2021. A travers un acte judiciaire soumis à Mme Martelly et au commissaire du gouvernement ce mercredi, elle indique que ses déclarations sont « sincères et vraies ».
La saga continue. La feuilleton entre Sophia Martelly et Marie Esther Antoine a commencé depuis que cette dernière a déclaré au New York Times que l’ancienne première dame de la république considérait Jovenel Moise comme une propriété privée. Mme Antoine avait rapporté que Mme Martelly lui avait déclaré ceci: « Jovenel est une propriété. Tu n’as pas l’air de comprendre ça ».
Ces révélations ont déplu à l’ancienne première dame de la république qui a sommé Marie Esther Antoine lui demandant de clarifier, dans un délai d'un jour franc, si elle entend « maintenir » ou « infirmer » ses déclarations faites au micro de la journaliste Maria Abi-Habib du New-York Times.
A travers un acte judiciaire responsif, Marie Esther Antoine dit « confirmer » ses propos relatés par le journal américain New York Times, publié le 12 décembre 2021. Elle confirme que ce des déclarations « sincères et vraies ».
La bataille entre les Jovenelistes et les Martelistes commencent à prendre une autre tournure. Peu de temps après la sommation, l’ancien secrétaire général du conseil des ministres, Renald Lubérice, avait réagi sur Twitter. « Ni les intimidations judiciaires, ni les persécutions politiques, ni « la chasse aux jovenelistes » n'empêcheront le peuple haïtien de continuer à revendiquer #jistisPouJovenelMoïse. Le président n'aurait pas dû mourir dans cet état. Point », avait riposté l’ancien grand conseiller de Jovenel Moïse.
Par: Daniel Zéphyr
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