La Fondation « Zanmi Timoun » exprime sa consternation face à l’attaque perpétrée, le dimanche 1e juin, à Pernier dans la commune de Pétion-ville par les bandits du gang « Kraze Baryè » qui s’est soldée par plus d’une dizaine de morts dont quatre enfants d’une même famille.
Les hommes dirigés par Vitelhomme Innocent ont mené cet assaut en représailles à des opérations policières dans leur fief au cours desquelles plusieurs d’entre eux ont été tués, a déploré le responsable de communication de la FZT, dans un communiqué de presse publiée, ce mardi 03 juin 2025.
Ces assassinats tragiques de plusieurs enfants issus d’une même famille, viennent rappeler la fragilité extrême de la protection de l’enfance en Haïti, où les enfants continuent d’être les principales victimes de l’insécurité, de la terreur et de l’impunité en Haïti.
Ces actes barbares constituent une violation grave des droits fondamentaux de l’enfant, tels que définis par la Convention relative aux droits de l’enfant, ratifiée par Haïti, notamment leur droit à la vie, à la protection et à un environnement sûr, critique La Fondation « Zanmi Timoun.
Elle condamne fermement ces actes odieux et appelle les autorités étatiques à assumer pleinement leurs responsabilités pour assurer la sécurité et la protection de tous les enfants et exiger également que toute la lumière soit faite sur ce crime, que justice soit rendue, et que des mesures concrètes soient prises pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.
Elle réaffirme sa solidarité avec les familles endeuillées et renouvelle son engagement à défendre, coûte que coûte, les droits et la dignité de chaque enfant vivant sur le territoire haïtien. Les enfants ne doivent en aucun cas être les cibles ou les victimes collatérales des conflits armés. Ils ont droit à la vie, à la paix et à la dignité, a conclu la note de la fondation « Zanmi Timoun ».
Les bandits du gang « kraze baryè » de Vitelhomme Innocent ont mené jeudi dernier une attaque contre le quartier de Vivy Mitchel. Cependant, ils ont été repoussés par les forces de l’ordre et des brigades de surveillance, a fait savoir Hervé Saintilus, un résident de la zone. Il a indiqué que les malfrats ont eu le temps d’incendier plusieurs maisons dont celle de l’ex porte-parole de la présidence, Lucien Jura.
Léon Kersvil
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