« Cette épreuve de vérité comme chef du gouvernement, avec l’assentiment du président de la République, je l’ai voulue », avait déclaré François Bayrou au début de son discours face à l’Assemblée.
Un verdict attendu. Lors du vote de confiance voulu par François Bayrou ce lundi, l’Assemblée nationale a majoritairement voté en défaveur du Premier ministre, provoquant sa chute - et celle de son gouvernement.
Dans le détail, 364 députés se sont prononcés contre la confiance envers le chef du gouvernement. 194 ont voté pour la confiance envers le Premier ministre.
« Cette épreuve de vérité comme chef du gouvernement, avec l’assentiment du président de la République, je l’ai voulue », avait déclaré François Bayrou au début de sa déclaration de politique générale, lundi après-midi, face à l’Assemblée.
« Certains d’entre vous, les plus nombreux, les plus sensés probablement, ont pensé que c’était déraisonnable, que c’était un trop grand risque ». Mais « le plus grand risque était de ne pas en prendre, de laisser continuer les choses sans que rien ne change, de faire de la politique comme d’habitude », avait-il ajouté.
Quel remplaçant pour François Bayrou ?
François Bayrou est devenu le premier chef de gouvernement de la Ve République à tomber sur un vote de confiance, moins d’un an après le renversement de Michel Barnier par une motion de censure.
Tous les regards sont désormais tournés vers Emmanuel Macron, de nouveau à la recherche d’un Premier ministre, le troisième depuis qu’aucune majorité ne s’est dégagée à l’Assemblée nationale après la dissolution, en juin 2024.
Après le président du Sénat Gérard Larcher vendredi, il a reçu lundi matin la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet. La dissolution de l’Assemblée n’a pas été évoquée lors de ces entretiens, selon des sources parlementaires.
Avec Le Parisien
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