
Dans un message publié récemment sur Twitter, l’ambassadeur américain auprès des Nations Unies, Mike Waltz, a annoncé un tournant dans la stratégie des États-Unis face à la menace des gangs en Haïti. Contrairement aux interventions précédentes, cette fois-ci, les autorités américaines entendent prendre une initiative proactive pour s’attaquer directement aux problèmes sécuritaires qui déstabilisent plusieurs régions du pays.
Selon Mike Waltz, la présence de chefs de gangs comme Barbecue, qui exercent leur influence sur de larges territoires à proximité des frontières haïtiano-dominicaines, constitue un danger majeur pour la stabilité régionale. « Nous ne pouvons plus rester passifs face à ces menaces qui compromettent la sécurité de toute la population », a-t-il affirmé. L’ambassadeur a insisté sur le fait que la situation exige non seulement des mesures immédiates, mais également une approche stratégique coordonnée avec les autorités locales et régionales.
Le diplomate américain a également mis en avant la question du partage des responsabilités. « Les États-Unis ne peuvent agir seuls », a-t-il souligné, appelant à une coopération renforcée avec le gouvernement haïtien, les institutions régionales et la communauté internationale. Selon lui, un effort collectif est indispensable pour démanteler les réseaux criminels et assurer une protection durable des citoyens.
Cette déclaration intervient dans un contexte où la violence des gangs et l’insécurité continuent de menacer la vie quotidienne des habitants, en particulier dans les zones frontalières et les quartiers les plus vulnérables de Port-au-Prince.
Pour Mike Waltz, l’efficacité de cette nouvelle stratégie repose sur la combinaison de la vigilance locale et du soutien international. Il insiste sur la nécessité d’une action concertée qui ne se limite pas à des interventions militaires ou sécuritaires, mais qui s’accompagne également de mesures politiques et économiques pour renforcer les structures étatiques et offrir des alternatives aux populations touchées par la violence.
Par Arnold Junior Pierre
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