PubGazetteHaiti202005

Sur Radio Caraïbes, Solino assiégé, appelle la population de la zone métropolitaine à la résistance contre les bandits

.les rues désertes de Solino

Depuis plusieurs jours des bandits armés tentent d'assieger la localité Solino. Ce quartier réputé paisible résiste.  Selon les habitants, les bandits veulent prendre le contrôle de ce quartier qui leur permettrait d'avoir accès à Nazon et Delmas. Cette zone qui regorge de policiers décide de lancer la bataille pour faire échec aux actions des bandits. Le gang 5 Segond et les hommes armés du Bel Air feraient alliance en vue de se saisir de Solino pour faciliter le transport des personnes kidnappées à Nazon, Delmas et la route de l’aéroport, dénoncent des membres de la population.

C'est la guerre. Des centaines de personnes fuient la zone. Des vidéos montrant une population en fuite donnent froid dans le dos. Des femmes enceintes, des enfants, des viellard en provenance de Solino et de Delmas 24 abandonnent leur maison pour des lieux jusque-là inconnus.

Ce vendredi sur les ondes de Radio Caraïbes au journal Grand Boulevard, les journalistes lancent un cri d'alarme dénonçant la passivité du gouvernement. Le journaliste Jhonny Ferdinand et Guerrier Dieuseul ont appelé la population à la résistance, les autorités ayant montré leur incapacité à leur porter secours.

A Solino, les nombreux policiers qui y habitent ne baissent pas les bras. Depuis 48 heures, ils repoussent les bandits. Des tirs nourris d'armes automatiques sont entendues. C'est la panique. Déjà un mort. Une petite marchande de Solino.

Pour combien de temps pourront-ils résister aux assauts des bandits disposant d'un inépuisable arsenal d'armes et de munitions ?
Sur la même station qui a ouvert ses lignes aux auditeurs, des policiers en larmes appellent le haut commandement de la police à leur apporter du renfort pour faire face aux malfrats.
Ils appellent aussi les policiers d'autres zones à emboiter le pas à Solino. « Nou tout pa ka kouri », lancent-ils aux habitants qui fuient la zone.

Définitivement, ce sont les bandits qui ont le contrôle de la cité. La police nationale avec ses faibles moyens est dépassée par les évènements et le gouvernement qui a promis de rétablir l'odre attend encore l'arrivée des forces étrangères de plus en plus réticentes.

L'entrée sud du pays est contrôlé par Izo, Ti Lapli, Kris la, Bel Air par Kempès, bas delmas et le centre ville par Krache Dife et Barcecue, l'entrée  Nord par Jeff à partir de Canaan, Savien, Liancourt, Lestère, Pont-Sondé par le gang Gran Grif dirigé par Luckson, Pernier jusqu'à Fermathe par Vitélhomme,  Laboule, Thomassaint par Ti Makak. 
"  Yo kite Nap kwuit Nan Ji Nou" !

 

 

Par Gazette Haïti News

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