
L'administration Trump a révoqué la prolongation du Statut de Protection Temporaire (TPS) accordée à plus de 600 000 Vénézuéliens déjà présents aux États-Unis par l’administration Biden, a rapporté mardi le New York Times, citant une copie de la décision.
La secrétaire à la Sécurité intérieure Kristi Noem a annulé une mesure de l'administration Biden visant à accorder aux Vénézuéliens présents aux États-Unis 18 mois supplémentaires de sursis d'expulsion et l'accès à des permis de travail via le programme de statut de protection temporaire (TPS), selon le New York Times.
Le président républicain Donald Trump a pris ses fonctions le 20 janvier en promettant de sévir contre l’immigration illégale et les programmes humanitaires qui, selon lui, vont au-delà de l’intention de la loi américaine. Trump a essayé de mettre fin à la plupart des inscriptions au TPS au cours de son premier mandat, mais a été bloqué par les tribunaux fédéraux.
Le TPS est accessible aux personnes dont le pays d’origine a connu une catastrophe naturelle, un conflit armé ou un autre événement extraordinaire. L’ancien président Joe Biden, un démocrate, a considérablement élargi le programme et il couvre désormais plus d’un million de personnes de 17 pays.
Le secrétaire à la Sécurité intérieure de Biden, Alejandro Mayorkas, a accordé la prolongation du TPS au Venezuela une semaine et demie avant l'entrée en fonction de Trump, même si les protections existantes pour les Vénézuéliens n'expirent qu'en avril pour certains inscrits et en septembre pour d'autres. Il a également prolongé le TPS pour les personnes originaires du Salvador, d'Ukraine et du Soudan.
Le New York Times a rapporté que l'annulation de la prolongation par Noem l'oblige à décider ce qu'elle doit faire des protections expirant en avril d'ici samedi ou à les renouveler automatiquement pour six mois.
Depuis sa montée au pouvoir, le président américain Donald Trump a autorisé les déportations des migrants en situation irrégulière dans le pays ainsi que ceux qui sont entrés dans le cadre du programme Humanitarian Parole lancé par l’administration Biden. Plusieurs ressortissants dominicains, colombiens, brésiliens entrés sont déjà expulsés vers leurs pays .
Avec Reuters
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