PubGazetteHaiti202005

Claude Joseph contre une force multinationale dirigée par le Kénya en proie à une grave crise socio-politique

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Le leader du parti EDE a réagi au communiqué  du ministère des affaires étrangères du Kénya manifestant sa volonté de prendre la tête du déploiement d'une force multinationale en Haïti.

Claude Joseph est le premier leader politique qui s'est publiquement prononcé sur le communiqué de la chancelerie du Kénya relatif au déploiement de la force multinationale tant attendue  en Haïti. 

Dans un message sur compte Twitter en fin d'après midi, soit quelques heures après la sortie du communiqué, l'ancien chef de gouvernement questionne la volonté du Kénya de prendre la tête de cette force. 
Pour lui, un pays en proie lui-même à une crise politique ne saurait prétendre aider à résoudre celle d'un autre pays
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Claude Joseph attire l'attention sur le fait que le Kénya depuis des mois fait face à une une crise politique avec des manifestations réprimées par la police. 

Comment « une police qui pas n'est professionnelle chez elle peut-elle l'être ailleurs », se demande l'opposant à Ariel Henry. 

« Le Kenya ?? qui s’est dit prêt à diriger une force internationale en Haïti, est en proie à sa propre crise socio-politique interne. Depuis des mois, des manifestations meurtrières secouent régulièrement le pays. Les manifestations antigouvernementales protestant la cherté de la vie sont violemment réprimées par une police sous coupe réglée suscitant ainsi de vives critiques de plusieurs organisations de défense des droits de l’homme et de la conférence épiscopale du Kenya. Une police qui n’est pas professionnelle dans son pays, peut-elle l’être ailleurs ?  Se demande Claude Joseph.


« À la demande du Groupe des Nations Amis d'Haïti, le Kenya a accepté d'envisager positivement de diriger une force multinationale en Haïti », peut-on lire dans le communiqué du ministère des affaires étrangères Kényan. Le déploiement proposé par le Kenya se concrétisera une fois qu'un mandat du conseil de sécurité de l'ONU aura été obtenu et que d'autres processus constitutionnels kenyans auront été entrepris, a fait savoir Alfred Mutua.

Le chancelier kenyan a aussi déclaré que cette décision est conforme à la politique de la diaspora de l'Union africaine et au propre engagement du pays en faveur du panafricanisme. Il a aussi précisé qu'une mission d'évaluation soutenue par une équipe de travail de la police du Kenya est prévue dans les prochaines semaines.

 

 

 

Par  Gazette Haïti News

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