PubGazetteHaiti202005

Dossier BNC: ECC appelle à des sanctions « morales immédiates et fortes » contre les Conseillers-Président éclaboussés

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Dans un communiqué de presse paru ce mardi 30 juillet 2024, la structure Ensemble Contre la Corruption a appelé à des « sanctions morales immédiates et fortes » contre les conseillers-présidents éclaboussés par le scandale de BNC. Aux membres du conseil présidentiel dont les noms ne sont pas cités dans ce scandale de corruption, ECC demande à isoler ceux qui ont été mis en cause de toutes les décisions de l'État. 


Selon l’Ensemble Contre la Corruption, le dossier de la Banque Nationale de Crédit est un coup « fatal à l'intégrité publique et à la responsabilité des ordonnateurs publics qui engagent la nation haïtienne avec la communauté des nations, à travers la Convention des Nations Unies Contre la Corruption ». 


Dans ce scandale, ECC salue la démarche du Président du Conseil d'Administration de la BNC de porter cette affaire par devant l'Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC). Toutefois, la structure rappelle que l'ULCC n'est pas une juridiction répressive, « mais de préférence une entité administrative autonome dont l'objet est de lutter contre la corruption et ses manifestations dans l'administration publique, de protéger les biens publics, de promouvoir la transparence dans la gestion publique et de moraliser la vie publique, li est de son devoir de mener son enquête administrative et de transférer le dossier par devant la Justice ». 


« Et, ce n'est qu'alors que se posera la question de savoir par devant quelle juridiction seront passibles les conseillers-présidents éclaboussés », ajoute le communiqué. 


Par conséquent, par rapport à ce scandale, ECC estime que pour la sérénité du Conseil Présidentiel de Transition, « des sanctions morales immédiates et fortes » doivent être appliquées contre les conseillers-présidents éclaboussés par ce scandale. 


Aussi, la structure demande « aux membres du CPT dont les noms ne sont pas cités dans ce scandale de corruption, d'isoler ceux qui ont été mis en cause de toutes les décisions de l'État, jusqu'à l'application en bonne et due forme des sanctions contre les acteurs de ce scandale, si ces derniers n'ont pas la décence de s'autocensurer eux-mêmes ». 


Ce n’est pas tout. Ensemble Contre la Corruption recommande les secteurs ayant leurs représentants indexés dans cette affaire de les retirer de façon immédiate et définitive du CPT et de les remplacer par des personnalités dignes de la plus haute fonction de l'État en attendant les enquêtes judiciaires qui se feront en temps et lieu. 
 

Tous les conseillers-Président éclaboussés dans ce scandale ont balayé ces informations. Hier, le représentant de EDE/RED/Compromis Historique Smith Augustin a appelé le Président de la BNC a apporter des preuves. 

 

 


Par: Gazette Haiti News

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