PubGazetteHaiti202005

Referendum constitutionnel: la structure « ANN KANPE » de l'UEH dit non

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« Doter le pays d'une nouvelle constitution ne pourra pas résoudre le problème des gangs que nous avons actuellement dans le pays ». C'est par ces mots que le groupement des étudiants dénommé « ANN KANPE » entend appeler la communauté universitaire à la mobilisation contre le référendum et le Kidnapping, lors d’une conférence de presse ce mardi 4 mai 
 

« L’adoption d'une nouvelle constitution ne pourra pas résoudre le problème de chômage que nous avons actuellement dans le pays », a balancé Jackson Louis, membre actif de la structure ANN KANPE. « Nous ne participerons pas au référendum proposé par Jovenel Moïse et nous ne voulons pas une nouvelle constitution », a-t-il poursuivi 
 
Pour Jackson Louis, le projet d’une nouvelle constitution ne saurait l’affaire d'un groupe d’individus mais celle de tous les Haïtiens. 
 
En ce qui a trait au dialogue pour un départ  ordonné de Jovenel Moïse proposé par certains partis politiques pour une issue à la crise, le leader de la structure ANN KANPE, Jackson Louis, rejette catégoriquement cette proposition. 
 
Selon lui, le président Jovenel Moïse n'a pas de mandat et qu’on ne peut négocier à un Président dont le mandat a pris fin depuis le 7 février 2021, a-t-il souligné 
 
Parallèlement, Jackson Louis, dit condamner les actes d’assassinats  et de Kidnapping enregistrés ces derniers jours dans la capitale. Il a dénoncé ceux particulièrement perpétrés contre le militant de AYiti An Aksyon (AAA) Mackenson Montor « Tiblan et le délégué de la SPNH-17, Guerby Geffrard.
 
 
Jean Renold, étudiant à L'INAGHEI et membre également de cette structure, intervenant également à cette conférence, revient sur la dernière déclaration de Jovenel Moïse selon laquelle la classe politique est impliquée dans les actes de Kidnapping enregistrés ces derniers jours dans le pays. Pour Jean Renold, se disant favorable à une opposition de rupture, cette déclaration de Jovenel Moïse est pour intimider l’opposition qui lutte pour son départ.  
 

Le projet de la nouvelle constitution initié par le président Jovenel Moïse fait l’objet d’une forte contestation au sein de la société. La plupart des secteurs vitaux du pays s’oppose à cette démarche jugée « inconstitutionnelle »,  d'autant que, selon leur avis, le mandat du chef de l’Etat a déjà pris fin depuis le 7 février 2021.
 

 
 

 

Par: Fenel Pélissier

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