Des partis politiques dont PHTK, EDE, MOPOD, Konsyans Patriyotik, UNIR, Signataires non-alignés au PM Ariel Henry, PNDPH, OPL, LAPEH, GREH, PLH et le MOPOD, ont lancé officiellement ce mercredi à l'hôtel Montana le « Front Uni pour une sortie de crise efficace et durable ». Les responsables se veulent être clairs: Ariel Henry doit partir le 7 février 2023 conformément à l’accord du 21 décembre et la préparation de son départ devient nécessaire.
Des structures politiques s’arrangent pour affronter les nouvelles réalités politiques qui s’annoncent dont la fin du mandat de l’actuel premier ministre Ariel Henry, conformément aux prescrits de l’accord du 21 décembre, publié dans les colonnes du journal officiel de la République Le Moniteur.
Des personnalités bien connues du paysage politique se sont réunies ce mercredi 25 octobre pour le lancement du « Front Uni pour une sortie de crise efficace et durable ».
Le panel était constitué de noms bien connus du paysage politique, en l’occurrence Claude Joseph, représentant du parti EDE, Liné Baltazar du parti PHTK, Edgard Leblanc Fils de l'OPL, Himler Rébu du GREH, Jean Rodolphe Joazile de Konsyans Patriyotik, Harrison Ernest du parti politique Konstwi Lavi.
Selon Edgard Leblanc Fils qui a pris la parole lors de cette cérémonie de lancement officiel, le Front Uni pour une sortie de crise efficace et durable se veut un outil stratégique pour arriver à une solution pacifique à la crise dans le cadre des concertations.
Caneva Jean Baptiste, représentant du Parti national démocratique progressiste d'Haïti (PNDPH) a indiqué que le front a été mis sur pied pour faire face, dit-il, à la nouvelle dynamique créée par la volonté manifeste du premier ministre Ariel Henry de continuer à cumuler les fonctions de chef d’Etat, de premier ministre, de président de la République après plus de deux ans « d’exercice de pouvoir illégitime et impopulaire ».
Le front Uni est aussi créé en raison du « refus de négocier de bonne foi, une sortie de crise consensuelle ». Selon Caneva, un tel front trouve son importance dans la nécessité de fournir à la population haïtienne des garanties sur le mécanisme pour combler « la vacance consécutive à la fin du mandat du premier ministre Ariel Henry le 2 février 2024 », conformément aux prescrits de l’accord du 21 décembre, publié dans les colonnes du journal officiel de la République Le Moniteur.
Le Front Uni pour une sortie de crise efficace et durable tient plusieurs objectifs dont celui « d’initier immédiatement des discussions avec les forces politiques, économiques et sociales représentatives pour la mise en place d’un exécutif de transition conformément à l’esprit de la constitution en vigueur. »
Aussi, il a à « fournir à la population et aux partenaires internationaux les garanties suffisantes sur les mécanismes idoines et consensuels propres à combler la vacance à la tête du pouvoir exécutif, à la démission Du premier ministre Ariel Henry. »
Le docteur Claude Joseph, Président stratégique du parti politique les Engagés pour le Développement, l'un des membres de ce regroupement estime que la société ne doit en aucun cas gratifier Ariel Henry d’un énième accord en vue de se pérenniser au pouvoir. « Les deux accords paraphés par le docteur Ariel Henry avec ses amis et proches ne sont pas respectés jusqu'à date et nous avons pris acte. Ariel Henry est le principal bénéficiaire de l’insécurité. Ariel Henry est le principal bénéficiaire de cette peur généralisée dans le pays », déclare l’ex premier ministre lors de cette cérémonie.
« Comme des leaders responsables, nous croyons fermement que nous devons anticiper ce vide et chercher à le combler. « C’est une première phase d’un autre niveau de la lutte », précise-t-il.
La déclaration de Kingston est très représentée dans cette initiative. Toutefois, l’absence d’un groupe comme le Montana est à signaler.
Par: Daniel Zéphyr
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