PubGazetteHaiti202005

Haïti-Crise: Ariel Henry rencontre la délégation de la Caricom et annonce qu'il cherche un nouvel accord

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Le premier ministre Ariel Henry a rencontré ce mardi 5 septembre la délégation de la Caricom en sa résidence privée à Musseau. Cette rencontre est réalisée, selon une publication de Ariel Henry, dans la perspective de parvenir à un accord entre les différents acteurs politiques. Pour la première fois depuis la signature de l'accord du 21 Décembre, Ariel Henry admet qu'il faut un nouvel accord.

La délégation de la Caricom réalise ses premiers contacts avec les protagonistes de la crise en Haïti. A Musseau, la délégation a rencontré le chef du gouvernement dans la perspective d'un accord politique.

Si lors de la première rencontre en Jamaïque, le premier ministre avait rejeté toute idée de parapher un nouvel accord avec ses adversaires, cette fois il reconnait en avoir besoin. C'est ce qu'il a exprimé d'ailleurs dans un messagr cet après midi sur son compte x ( ancien twiter)

« Le Premier ministre, @DrArielHenry, rencontre, actuellement, à la Résidence officielle, les éminentes personnalités mandatées par la #Caricom, dans la perspective de parvenir à un accord entre les différents acteurs politiques », a écrit la primature dans une publication sur les réseaux sociaux datant de plus de 3 heures. Selon nos informations, la rencomtre a duré deux heures. La primature n'a toujours pas communiqué sur la réunion.

Si la délégation de la Caricom  a rencontré le premier ministre Ariel Henry, la délégation n’a pas pu rencontrer les signataires de la déclaration de Kingston. Ces derniers ont sollicité un report en raison de l’invitation qui est venue tardivement.
 

« Les éminentes personnalités sont arrivées au pays sans aucun agenda. Ce n’est que vers les 5h de l’après-midi hier que l’invitation a été reçue, précisant qu’elles nous attendent à 9h du matin le lendemain qui est aujourd’hui. Nous voyons qu’il y a une manifestation d’irrespect à l'égard des politiques en Haïti. Nous ne croyons pas que, comme politiques qui participent à un processus de dialogue pour trouver un dénouement à la crise, elles peuvent  « timouniser » un ensemble de politiques responsables », a dénoncé l’un des signataires de la déclaration de Kingston, Claude Joseph dans une entrevue avec la rédaction ce mardi.
 
L’ancien premier ministre intérimaire affirme que les signataires, dans une correspondance, ont sollicité un autre jour pour la réalisation de cette rencontre. « Nous espérons que ce sera demain dieu voulant à 9h du matin », a-t-il souhaité.
 

La délégation doit quitter le pays le 10 septembre prochain soit 5 jours avant le conseil de sécurité qui doit se tenir sur Haïti pour l’adoption ou non d’une résolution sur le déploiement d’une force multinationale en Haïti.

 

 

 

Par: Daniel Zéphyr

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