PubGazetteHaiti202005

Sophia Michel Martelly a sommé Marie Esther Antoine pour confirmer ou infirmer ses déclarations faites à Maria Abi-Habib du New-York Times  

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Sophia Michel Martelly, l'ancienne première dame de République a sommé via son   cabinet d’avocat, Mario Delcy, Marie Esther Antoine à clarifier, dans un délai d'un jour franc, si elle  entend « maintenir » ou « infirmer » ses déclarations faites au micro de la journaliste Maria Abi-Habib du New-York Times. 
 
En effet, selon le New-York Times, « Esther Antoine, une des dirigeants de campagne de M. Moïse, explique qu’elle était chargée de peaufiner son image, de remédier à un bégaiement qui le gênait et d’améliorer sa confiance sur scène. Mais pendant les meetings de campagne, dit-elle, c’est M. Martelly qui prenait les devants, éclipsant l’homme qu’il était censé promouvoir »
 
Toujours selon le New-York Times, « Craignant que la présence disproportionnée de M. Martelly ne “noie” son candidat, Mme Antoine dit avoir convaincu le président de laisser à M. Moïse l’espace nécessaire pour faire campagne seul. Cela a déplu à l’épouse de M. Martelly, Sophia, assure-t-elle. »
 
Le journal explique que : « La première dame s’est mise à la soupçonner, raconte Mme Antoine, et l’a faite venir en pleine nuit au domicile de la famille Martelly pour la réprimander de ne pas les avoir tenus informés de chacun des déplacements de M. Moïse. »
 
Selon le journal, « Mme Antoine dit qu’elle a répliqué qu’elle était là pour travailler pour M. Moïse, pas pour la famille Martelly. »
 
« C’est là que l’épouse me regarde et me dit : “Jovenel est une propriété. Tu n’as pas l’air de comprendre ça, se rappelle Mme Antoine. J’étais choquée. Quand je lui ai demandé de répéter, elle est passée au français : Jovenel est une propriété ».
 
Suite au tollé qu’ a provoqué cet article, l’ex première dame Joseph Sophia Michel Martelly née Sophia Saint Remy,  à travers le Cabinet d'avocat Maitre Mario Delcy, a sommé la dame Marie Esther Antoine, dans  un délai d'un jour franc, si elle  entend maintenir ou non ces déclarations faites à la journaliste Maria Abi-Habib du New-York Times.

La bataille entre les Jovenelistes et les Martelistes commencent à prendre une autre tournure. Peu de temps après la sommation, l’ancien secrétaire général du conseil des ministres, Renald Lubérice, a réagi sur Twitter. « Ni les intimidations judiciaires, ni les persécutions politiques, ni « la chasse aux jovenelistes » n'empêcheront le peuple haïtien de continuer à revendiquer #jistisPouJovenelMoïse . Le président n'aurait pas dû mourir dans cet état. Point », a riposté l’ancien grand conseiller de Jovenel Moïse. 

 

 

Par: Fenel Pélissier

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