Plusieurs représentants de structures politiques disent préconiser une entente « la plus inclusive possible » pour sortir le pays du chaos. Dans un communiqué rendu public ce mardi 1et novembre 2022, ces acteurs politiques encouragent les autres protagonistes de la crise à retrouver la table du dialogue pour une entente au plus vite.
La Solidarité pour la Démocratie et le Développement (SOLID), un regroupement de Partis, de mouvements politiques, d’anciens Sénateurs de la République, d’anciens membres des grands corps de l’État (Directeurs Généraux, Ministres,…), et d’organisations sociales, la Plateforme Politique RENMEN AYITI et l’organisation Socio-Politique Aimer-Haiti sont les signataires de ce nouvel appel à une entente.
Ces acteurs se disent prêts à prendre part aux diverses initiatives visant une résolution pacifique de cette crise aux fins de créer un climat de paix sociale et de stabilité politique. « Nous nous engageons à consentir les sacrifices nécessaires, au nom de la patrie commune, en travaillant d’un commun accord avec les autres acteurs tant du pouvoir que de l’opposition, pour qu’Haïti puisse sortir de ce chaos », écrivent-t-ils.
Cette entente qui sera trouvée, selon les signataires du communiqué, doit paver la voie à la réalisation de certains objectifs à très court et à moyen terme comme: s’attaquer au problème de l’insécurité qui, en plus de semer deuil et désolation au sein de la famille haïtienne, empêche également la libre circulation des personnes et des biens ; lutter contre la cherté de la vie y compris la dévaluation constante de la gourde par rapport au dollar américain et organiser des élections inclusives et transparentes dans un délai raisonnable pour le renouvellement du personnel politique et le retour à la normalité institutionnelle.
Ce nouvel appel au compromis vient s’ajouter à la longue liste des initiatives prises en vue de sortir le pays du chaos.
Il y a quelques jours, plusieurs représentants de partis, d’organisations et d’entités de divers horizons politiques, dont Pen Modifié, ont entrepris la même démarche.
Dans un communiqué hier lundi 31 octobre, l’accord Montana a associé la situation catastrophique du pays à « un plan bien ficelé pour justifier la demande d’une intervention rapide d’une force militaire étrangère en Haïti ». Même les appels au dialogue, au compromis font partie intégrante de ce plan bien monté, selon le bureau de suivi de l’accord de Montana dans ce communiqué.
Entre-temps, le pays s’enfonce de plus en plus dans le chaos. Des cas d’assassinat et de kidnapping se multiplient. Un mois après la date prévue, les salles de classes restent toujours fermées en raison de la situation d’insécurité. Le terminal Varreux, principal lieu de stockage des produits pétroliers du pays est toujours bloqué par des gangs armés paralysant presque toutes les activités.
Par : Daniel Zéphyr
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