PubGazetteHaiti202005

L'Association de chauffeurs de produits pétroliers annonce un arrêt de travail pour dénoncer l'insécurité et le kidnapping

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Dans une note de presse parue le lundi 18 octobre, l'Association de Chauffeurs de Produits Pétroliers d'Haïti (ACPPH) annonce un arrêt de travail à partir du jeudi 21 octobre pour dire non à l'insécurité et au kidnapping.
 
 

L'association de chauffeurs de produits pétrolier (ACPPH) informe le public en général, les medias, le secteur privé, et les propriétés en particulier, vu la monté grandissante de l'insécurité sur l'étendue du territoire nationale, qui fait beaucoup de victimes (enlèvement, violes, décapités etc..) et qui décapitalise notre société en payant des rançons, qu'elle décide de mettre à la connaissance du peuple haïtien qu'un arrêt de travail sera pris sur tout le territoire national à partir du 21 octobre 2021, pour dire non au phénomène de l'insécurité particulièrement de kidnapping) qui met les citoyens et citoyennes hors de toute liberté.
 
 
« Notre décision reste de mise jusqu'à qu'il y aura une sécurité quotidienne dans le pays pour tout un chacun. », indique l'association dans cette note portant les signatures du Président Max Jean Cheranfunt, du Vice Président Troulillot Cophy et du Secrétaire Général Lamontagne Carlyle
 
 
Contacté par la rédaction Gazette Haïti News, Pierre Jean Claude, un membre du comité de l’association a fait savoir que cette décision est survenue suite à l’enlèvement de plusieurs chauffeurs de l'association dans la zone  de Martissant. « Actuellement nous avons au moins 7 camions qui sont retenus entre les mains des kidnappeurs et on nous demande de fortes sommes d’argent pour les libérer », s’indigne-t-il. 
 
Haïti connaît une remontée spectaculaire des cas de kidnapping. Tous les jours des citoyens haïtiens et étrangers se font enlever par des bandits. 17 missionnaires américains sont actuellement entre les mains du puissant gang « 400 Mawozo ».  17 millions de dollars US ont été réclamés pour leur libération. 

 

 

 

Par Fenel Pélissier

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