PORT-AU-PRINCE___ Le 8 mars dernier, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le Réseau pour l’Égalité de genre dans l’action humanitaire (REGAH), en collaboration avec IDEJEN, Action Aid, ONU Femmes et d’autres partenaires, a organisé une journée de sensibilisation destinée aux femmes déplacées de la région métropolitaine de Port-au-Prince.
L'événement a réuni une centaine de femmes afin de promouvoir un plaidoyer en faveur de la paix et de la protection contre les violences basées sur le genre.
Des ateliers interactifs et des panels ont marqué cette journée, mettant en lumière les droits des femmes et la nécessité de restaurer la paix dans le pays. Les organisateurs ont souligné l'urgence d'une mobilisation générale pour garantir la sécurité des femmes et des filles.
« La paix est un processus qui doit permettre à chacun de vivre dignement et en sécurité », a déclaré une participante.
Des spécialistes ont présenté des stratégies pour renforcer la résilience des femmes face aux menaces quotidiennes et ont partagé des initiatives locales ayant porté leurs fruits en matière de protection et d'autonomisation.
Plusieurs femmes déplacées ont livré des témoignages bouleversants sur les difficultés qu'elles rencontrent au quotidien. Leurs récits ont mis en évidence l'urgente nécessité d'une réponse adaptée pour leur assurer un cadre de vie sécurisé et digne.
Jocelyne Colas Noël, directrice de la Commission Episcopale Justice et Paix (CE-JILAP), a exprimé ses inquiétudes face à l'aggravation des cas de morts violentes dans le pays. « La paix signifie que chacun puisse vivre sans craindre pour sa vie. Nous devons agir maintenant », a-t-elle déclaré.
En clôture de cette journée, les participants ont appelé les décideurs politiques, les organisations internationales et la société haïtienne dans son ensemble à une mobilisation urgente.
Les messages de plaidoyer relayés par les médias visent à sensibiliser les autorités sur la nécessité de mettre en place des politiques et des mécanismes de protection adaptés aux réalités du pays.
Arnold Junior Pierre
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