PubGazetteHaiti202005

Journée internationale des droits des femmes: le MCFDF appelle à une reconnaissance pleine et entière des droits des femmes et des filles

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Le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes (MCFDF) a marqué, ce samedi 8 mars, la Journée internationale des droits des femmes par une cérémonie organisée au Karibe Convention Center. Placé sous le thème « Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation »,  cet événement a rassemblé des acteurs nationaux et internationaux engagés dans la promotion de l’égalité des sexes en Haïti.  


Dans son allocution, Maria Isabel Salvador, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies et Cheffe du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), a mis l’accent sur la nécessité de considérer les droits des femmes et des filles non comme une concession, mais comme un impératif de justice et de dignité humaine.  

« L’égalité ne doit pas rester une simple promesse, mais devenir une réalité tangible. Face à l’insécurité, les femmes haïtiennes se tiennent en première ligne : elles résistent, protègent leurs communautés et contribuent activement à la recherche de solutions durables. Leur courage constitue un véritable moteur d’espoir pour un avenir meilleur », a-t-elle déclaré.  


Pour sa part, Pedrica Saint-Jean, ministre de la Condition féminine et aux Droits des femmes, a tenu à rappeler les origines historiques de cette journée, issue des luttes féminines du début du XXe siècle en Europe et aux États-Unis.  

« Officiellement reconnue par les Nations Unies en 1977, cette journée constitue un moment de réflexion sur les progrès réalisés en matière de droits des femmes, mais aussi sur les défis qui restent à relever. Le thème choisi cette année est un appel à la mobilisation et à l’action collective », a-t-elle souligné.  


Abondant dans le même sens, Régine Abraham, Conseillère-Présidente, a insisté sur l’urgence de garantir aux femmes les mêmes droits et opportunités que les hommes.  

« Les droits des femmes ne sont pas négociables. Ils ne sont pas un privilège accordé, mais une exigence fondamentale pour toute société moderne et équitable. L’autonomisation des femmes est un levier essentiel pour atteindre cette égalité. Une femme autonome doit pouvoir exercer librement ses choix, accéder à l’éducation, s’émanciper économiquement et participer aux processus décisionnels », a-t-elle affirmé.  

La cérémonie a été ponctuée de prestations artistiques, notamment des chorégraphies et des représentations du Théâtre national, mettant en lumière les luttes et les aspirations des femmes haïtiennes.  

À travers cet événement, le MCFDF a une fois de plus réaffirmé son engagement à promouvoir l’égalité des sexes et à renforcer l’autonomisation des femmes et des filles en Haïti, dans un contexte marqué par des inégalités persistantes et des violences de genre. 


Arnold Junior Pierre

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