Le directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains, Pierre Espérance, qualifie d’arbitraires les avis de recherche lancés la par la Direction centrale de la Police judiciaire contre Alfrédo Antoine et Nènèl Cassy.
Le militant des droits humains a justifié sa position par le fait qu'ils sont deux personnalités publiques ayant chacun un domicile fixe.
Avant de passer à cette phase, la DCPJ aurait dû inviter les concernés en vue de les auditionner sur les faits qui leur sont reprochés, a poursuivi Pierre Espérance sur radio Vision 2000.
Selon ces avis, ces deux anciens parlementaires Nenel Cassy et Alfredo Antoine sont recherchés pour leur implication présumée dans des actes de complot contre la sureté de l’État, financement des organisations criminelles, complicité d’assassinat et associations de malfaiteurs.
Quatorze autres individus sont également recherchés par la PNH. Ces avis de recherche interviennent à la suite de l’arrestation de Loubens Ronald alias « Ti Laroche », la veille à Delmas.
Lubens Roland est très impliqué dans les récentes attaques menées par les gangs à Kenscoff, selon le porte-parole adjoint de la PNH, Lionel Lazarre.
Il faut dit que des dizaines de militants, proches de Nenel Cassy, ont organisé un mouvement dans l'après-midi de ce mardi 18 février, au niveau de Delmas 40B pour dénoncer « une décision politique de la DCPJ ».
Par Léon Kersivil
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