«Ils sont complètement cons»: les propos scandaleux de Macron sur le CPT après avoir viré Conille

Dans une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux ce mercredi 20 novembre, le Président de la République française Emmanuel Macro a qualifié de « cons » les membres du Conseil Présidentiel de Transition après avoir viré Conille. Macron estime que ce sont les Haïtiens qui ont tué Haïti. 

Ces déclarations, scandaleuses, ont suscité un tollé. Emmanuel Macron s’en est vivement pris aux membres du CPT, tenant des propos jugés déplacés à leur égard et, plus largement, à l’encontre des Haïtiens.

Dans les images diffusées sur les réseaux sociaux, on aperçoit le Président dans une rue, vraisemblablement interpellé par un passant. Bien que le contenu précis de l’interpellation reste flou, la réaction du chef de l’État français n’en est pas moins saisissante.

« Franchement, ce sont les Haïtiens qui ont tué Haïti en laissant…le narco-trafic », répond Macron comme pour montrer les raisons des plus grands maux d’Haïti. De surcroît, Macron a évoqué les dernières actualités politiques pour étayer ses dires. « Le Premier ministre était super. Je l’ai défendu. Ils l’ont viré. C’est terrible », regrette Emmanuel Macron.

« Ils sont complètement cons », poursuit Emmanuel Macron visiblement remonté contre ceux ayant remplacé Garry Conille en l’occurrence les membres du Conseil Présidentiel de Transition. « Ils n’auraient jamais dû le sortir. Le Premier ministre était formidable », estime Emmanuel Macron. 

Ces déclarations, ciblant directement les membres du Conseil Présidentiel de Transition, ont suscité une vive polémique, mais l’institution incriminée n’a pas encore réagi officiellement.

Par ailleurs, le contexte en Haïti demeure particulièrement préoccupant. Le pays est en proie à une crise sécuritaire d’une gravité extrême : des gangs armés imposent leur loi dans plusieurs régions, tandis que la Police Nationale peine à contenir cette spirale de violence. 

La Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité, censée aider à stabiliser la situation, est quasi inexistante sur le terrain, et des milliers de citoyens fuient leurs quartiers, terrorisés par l’insécurité.

Par: Daniel Zéphyr