Début ce lundi, d'une nouvelle série de manifestation un peu partout dans le pays. A Port-au-Prince, comme dans certaines villes de province, c'est le même constat avec les mêmes revendications: dénoncer la vie chère, l'insécurité, la pénurie de carburant, le taux de change et réclamer le départ du premier ministre Ariel Henry.
Cette nouvelle semaine débute avec des mouvements de protestation tant à Port-au-Prince que dans certaines villes du pays et les revendications ne changent pas. dénoncer la vie chère, l'insécurité, la pénurie de carburant, le taux de change et réclamer le départ du premier ministre Ariel Henry.
Dans la Capitale haïtienne, plusieurs rues sont barricadées et la circulation est paralysée.
Des barricades de pneus enflammés sont dressées sur la route de Delmas et la circulation est paralysée. C’est le même cas de figure dans la deuxième ville du pays.
Très passive depuis quelques temps, la Commune de Carrefour a entamé ce lundi, son premier jour de mobilisation. Très tôt ce matin, la route principale était bloquée.
Des barricades de pneus enflammés dressés un peu partout, des véhicules croisés à travers la route principale qui relie la Capitale haïtienne à la route nationale numéro 2. La circulation est totalement paralysée.
Les protestataires dénoncent le climat d'insécurité qui prévaut dans le pays notamment au niveau de la troisième circonscription de Port-au-Prince bloquant ainsi l'accès à plus de quatre départements et les habitants de la Commune de Carrefour en sont les principales victimes.
Aux dires des protestataires, il s'agit d'une première journée d'une opération baptisée "Kafou Revòlte", lancée par des citoyens de ladite Commune pour dénoncer les agissements du premier ministre Ariel Henry au pouvoir.
"Il est inconcevable que nous ayons un grand terminal à Carrefour (Thor Levolant) alors que nous achetons le gallon de gazoline à 1 500 gourdes sur le marché informel. Les habitants de Carrefour ne veulent plus payer un sac de ciment à 1 500 gourdes alors que la mise en sac se fait dans la Commune", s'interroge l'ancien député de ladite Commune, Jacques Beauvil.
Selon des informations une personne aurait été tuée ce matin dans la Commune de Gressier, au niveau de Mariani 15, sans pour autant préciser les causes de son décès.
À Petit-Goâve, des milliers de personnes ont gagné de nouveau les rues contre la vie chère et le gouvernement. Les protestataires réclament le départ du premier ministre Ariel Henry au pouvoir.
La ville des Cayes se réveillait un peu calme ce lundi matin. Toutefois, la circulation des véhicules restait fluide selon le constat des confrères de la presse locale, soulignant que des motards circulaient librement.
A Jérémie, des milliers de personnes ont foulé le macadam pour demander au premier Ariel Henry de prendre ses responsabilités face à la misère de la population. Les protestataires entendent intensifier leur mouvement si aucune mesure n'est adoptée par les autorités en place dans les jours qui viennent.
A Mirebalais, c'est le même constat. Les manifestants marchent à travers les différentes rues de la Commune pour cracher leur colère face au laxisme du pouvoir en place par rapport aux différentes revendications de la population.
Dans la foulée, le premier ministre Ariel Henry a annoncé hier, dans une adresse à la Nation, que le gouvernement va, dans un bref délai augmenter les prix des produits pétroliers sur le marché local.
Par Gazette Haïti News
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