PubGazetteHaiti202005

Claude Joseph: « Désormais, l’international a accepté de mettre la démission de Ariel Henry sur la table »

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Ce mercredi 27 septembre, Volcy Assad a reçu dans son émission matinale sur Gazette Haïti le président du Conseil Stratégique de Les Engagés pour le Développement (EDE) Claude Joseph. L’Ex premier ministre de Jovenel Moïse a indiqué que la communauté internationale a finalement décidé de mettre la démission du Dr Ariel Henry sur la table des négociations. Il rappelle que l’accord du 21 décembre avait préconisé la fin du règne du chef du gouvernement le 7 février 2024.

 

 La communauté internationale a finalement décidé de mettre la démission du premier ministre Ariel Henry sur la table des négociations. C’est qu’a affirmé le leader du parti « EDE », Claude Joseph.

 

Cette démission, selon l’ancien premier ministre Claude Joseph n’entre pas dans la logique traditionnelle, dit-il, de « Rache manyòl » mais plutôt dans le cadre d'un départ ordonné car, selon Claude Joseph, le premier ministre Ariel Henry et les  structures ayant signé l'accord du 21 décembre ont convenu que le règne son pouvoir prendrait fin le 7 février 2024. « C’est un document important qui a même été publié dans le journal officiel du pays et dans lequel les parties avaient pris l'engagement de faire de l'année 2023,  une année électorale. Il a établi la durée de la transition de Ariel Henry qui prendra fin le 7 février 2024 », explique Claude Joseph, invité à l’émission « Le rendez-vous avec avec Volcy ASSAD », ce mercredi 27 septembre.

 

Claude Joseph se demande comment le premier ministre Ariel Henry pourra prendre la tête d’une nouvelle transition avec l’appui d'autres personnes alors que l’accord du 21 décembre fixe la fin de sa transition pour le 7 février 2024. « Je ne crois pas que nous pourrons constituer une nouvelle transition avec Ariel Henry à bord alors qu’il a passé deux ans sans pratiquement rien faire », estime M. Joseph.

 

Il y a quelques jours, lors de sa marche contre le pouvoir de Ariel Henry, le leader politique de EDE, Claude Joseph a annoncé avoir quitté la table des négociations « pour se ranger du côté du peuple dans les rues ». Il a fait savoir avoir exigé, pour retourner sur la table, la démission de Ariel Henry comme point à débattre dans les négociations.
Selon ce qu’il a annoncé à l'émission, les éminentes personnalités de la Caricom auraient finalement accepté d’insérer la démission de Ariel Henry comme point à débattre lors des prochaines discussions. « Nous allons y rester pour nous assurer que ce point sera bel et bien débattu », soutient-il.

 

Après l’échec des discussions en Haïti bien avant le départ du premier ministre Ariel Henry, les éminentes personnalités de la Caricom comptent bien rencontrer les forces vives de la nation début octobre pour un énième round et la démission du premier ministre Ariel Henry fait partie des points à débattre dans un document envoyé aux différentes parties. Comme EDE, d’autres signataires de la déclaration de Kingston avaient exigé que ce point figure dans les points de discussions. « C’est inscrit clairement et sans ambiguïté. C’était la condition sine qua nun pour avancer dans les discussions », rappelle l’ancien chancelier haïtien.

 

Après son discours à la tribune de l’ONU sur « le droit souverain d’Haïti d’utiliser les ressources hydriques de la rivière Massacre, comme le fait la République dominicaine », le premier ministre a bénéficié d’un brin de soutien et de sympathie dans l’opinion publique. Mais pour Claude Joseph, Ariel Henry n’a pas été « revigoré », tel que l’animateur de l’émission Volcy Assad l’a souligné. « Je ne crois pas que quelqu’un puisse  être fort dans l’incompétence », assène-t-il.

En attente d’un accord politique, Ariel Henry avance dans son agenda. Il joue pieds et mains pour le déploiement d’une mission multinationale en Haïti. Lors d'un point de presse au salon diplomatique de l'aéroport, le premier ministre avait annoncé qu'il allait reprendre les négociations afin de trouver « un consensus suffisant » avec ses adversaires pour aller aux élections. 

 

 

 

Par: Daniel Zéphyr

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