Le 6 février, plus d'une vingtaine de personnes ont été arrêtées par des agents de l’USGPN sous l’accusation de « complot contre la sûreté de l'État » et de « coup d'État » contre le pouvoir en place. Parmi elles, le juge Yvickel Dieujuste Dabrézil qui vient de recouvrir sa liberté, l'inspectrice générale de la police nationale d'Haïti Marie Louise Gauthier, accompagnée de sa sœur Dr. Marie Antoinette Gauthier, dont l'Association Médicale Haïtienne (AMH) réclame la libération.
Dans une note de presse rendue publique, le 11 février 2021, l'Association Médicale Haïtienne (AMH) dit « (réprouver et condamner) avec véhémence l'arrestation illégale et arbitraire de la docteur Marie Antoinette Gauthier, en compagnie d'autres citoyens haïtiens, survenue dans la nuit du 6 au 7 février 2021, à une heure indue et en contradiction avec les prescrits de la constitution de 1987 ».
En ce sens, l’AMH rappelle à tous que « dans tout État de Droit, il est fait obligation de respecter la vie, la dignité et l'intégrité des personnes ».
«Sur cette base, « l'Association condamne tout acte d'arrestation et de détention illégale et arbitraire dans l'irrespect des droits protégés par les lois de la République et les instruments juridiques internationaux ratifiés par l'État Haïtien » et en profite pour « exiger la libération immédiate de la docteur Marie Antoinette Gauthier, ainsi que les autres citoyens detenus dans les mêmes circonstances ».
« Nul ne peut être poursuivi, arrêté ou détenu que dans les cas déterminés par la loi et selon les formes qu'elle prescrit », écrit l’AMH se référant à l'article 24.1 de la constitution pour dénoncer l'arrestation de l’ancienne déléguée du département de l’Ouest, Dr. Marie Antoinette Gauthier.
Par Gazette Haïti
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