La situation politique et sécuritaire en Haïti continue de susciter l’attention de la communauté régionale et internationale. Le secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), Luis Almagro, a annoncé, dans un message publié sur le réseau social X lundi 12 mai, avoir eu une rencontre de haut niveau avec le Groupe des Personnalités Éminentes (GPE) de la Caricom, consacrée à la crise haïtienne.
Cette rencontre a réuni d’anciens chefs de gouvernement influents de la région : Bruce Golding (ancien Premier ministre de la Jamaïque), Perry Christie (ancien Premier ministre des Bahamas) et Kenny D. Anthony (ancien Premier ministre de Sainte-Lucie), accompagnés de l’Ambassadeur Colin Granderson de Trinité-et-Tobago, tous membres du GPE mis en place par la Caricom pour accompagner Haïti dans la recherche d’une issue durable à sa crise.
Luis Almagro a souligné que les échanges ont porté principalement sur la gravité de la crise politique en Haïti et le manque de soutien international adéquat pour faire face aux immenses défis sécuritaires du pays. Il a lancé un appel pressant en faveur d’une mobilisation immédiate de ressources humaines, financières et matérielles pour aider Haïti à sortir de l’impasse.
Selon le secrétaire général de l’OEA, ces ressources sont cruciales non seulement pour rétablir la sécurité, mais aussi pour créer les conditions nécessaires à l’organisation d’élections crédibles et à la restauration d’une gouvernance légitime et efficace dans ce pays en proie à une instabilité chronique.
Entre-temps, le référendum constitutionnel prévu pour le 11 mai n’a pas eu lieu. Le CPT n’a toujours pas communiqué sur ses stratégies de réaliser des élections avant février 2026, l’une de ses principales missions. Des voix s’élèvent déjà pour le départ sans condition des 9 membres du Conseil Présidentiel de Transition.
Par: Daniel Zéphyr
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