Mercredi 28 avril prochain, un groupe de citoyens de la diaspora haïtienne prévoit d'organiser un sit-in, à New York, devant le bureau du congressman américain Grégory Meeks, président du comité des affaires étrangères de la chambre des représentants des États-Unis, pour dénoncer « le kidnapping qui sévit en Haïti et la violence que subissent les femmes haïtiennes ».
Le 18 mai, un autre groupe compte macher à Washington DC jusqu'à la maison blanche pour « dénoncer le support des États-unis et de la communauté internationale dans son ensemble aux actes malhonnêtes en Haïti ».
« Nous voulons que les autorités américaines demandent aux autorités haïtiennes de prendre leurs responsabilités", a lancé Mimi Pierre-Jhonson, l'une des fers de lance du sit-in, qui explique que « Grégory Meeks est dans une position très importante pour nous en Haïti et les Haitiens vivant à l'étranger ».
« Nous avons décidé de nous engager pour faire quelque chose face à la situation désastreuse d'Haïti », déclare Mme Pierre-Johnson avant d’indiquer qu' « aux États-Unis, personne ne se soucie de la situation des femmes en Haïti, donc nous avons décidé de nous regrouper, nous, les femmes, pour dire aux femmes haïtiennes que la diaspora les soutient ».
La militante déplore la situation d’insécurité qui sévit en Haïti, notamment le phénomène du Kidnapping où des familles à l'étranger, dit-elle, pleurent au quotidien l'enlèvement de leurs proches et s'endettent pour payer des rançons.
Madame Pierre-Jhonson, qui intervenait à l'émission "Première Occasion", de la radio Caraïbe, confie être en train de « travailler sur le cas des gens de mauvaise foi de la diaspora qui envoient des armes en Haïti ». Elle informer que Grégory Meeks va soulever cette question devant les autorités concernées aux États-Unis.
Par ailleurs, une marche est prévue pour le 18 mai, à Washington DC, et qui doit aboutir devant la maison blanche.
« Les manifestants vont dénoncer entre autres la crise humanitaire, la violence, la dictature, la violation des droits humains et l'ingérence de l'internationale en Haïti », annoncent conjointement Jean Garry Astrel et Sabine Philippe, les deux initiateurs.
Par ailleurs, il est annoncé la participation des artistes haïtiens comme king kino, Eddy François, Alan Cave, IZOLAN à cette journée de mobilisation pour ce 18 mai 2021.
Par:Juhakenson Blaise
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