PubGazetteHaiti202005

Les rues de la capitale sous le contrôle des Phantoms 509/ Incendies de véhicules et du bureau de l’ONI pour la libération du Policier Pascal Alexandre

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Les policiers Phantoms 509 ont pris le contrôle des rues à nouveau. Des dizaines de policiers encagoulés montés à motos ont  imposé leurs lois. Rafales d’armes automatiques, incendies de véhicules au FAES, sur la route de Delmas et à Pétion Ville

Pour la deuxième journée durant cette semaine, ces policiers qui sortent par surprise pour continuer de réclamer la libération du Policier Pascal Alexandre ont une nouvelle fois semé le trouble dans les rues de la zone métropolitaine ( Centre ville, Delmas, Pétion Ville, Bourdon, Lalue, Champs de Mars). Apprenant la nouvelle, la plupart des bureaux publics se sont empressés de renvoyer leurs employés.  Sur la route de Bourdon, ils ont de nouveau mis le feu au local de l’ONI. Plusieurs artères sont barricadés à l’aide de véhicules dont leurs clés ont été saisies par les policiers Phantoms. Ils sont ensuite descendus devant la Faculté de Droit en tirant des rafales en signe de solidarité aux étudiants avant de se rendre à la rue Chavannes devant la Radio Caraïbes. Arrivés devant la station, si les militants lançaient des propos hostiles et menaces notamment contre le journaliste Bob Céliné, les  policiers ont dû constituer un barrage humain pour éviter toutes formes d’attaques.

Cette situation a causé un blocus monstre dans les rues.  Automobilistes, piétons, écoliers couraient dans toutes les directions. 

Ces policiers appellent les parents à ne pas envoyer leurs enfants à l’école demain car ils annoncent l’intensification de leur mouvement et menacent de mener d’autres actions.

Le premier ministre Joseph Jouthe avait laissé entendre ce matin sur Vision 2000 qu’il ne pouvait par intervenir pour faire libérer le policier Pascal Alexandra vu que le dossier est au Cabinet d’instruction. 


Signalons que durant toute l’opération qui se déroulait même à proximité des patrouilles policières ou de commissariats, il n’y a eu aucune résistance. 

 

Par Gazette Haïti

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