PubGazetteHaiti202005

Le Conseil Présidentiel de Transition « indigné » après la mort des trois policiers à Delmas

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Dans un communiqué de presse paru ce dimanche 9 juin, le Conseil Présidentiel de Transition a exprimé son indignation suite à l'embuscade à Delmas 18 ayant coûté la vie à trois (3) agents de la PNH qui faisaient partie de l'Unité tactique anti-gang (UTAG). 

Le Conseil Présidentiel de Transition a réagi après la nouvelle de la mort de trois policiers à Delmas 18. Le CPT qui se dit indigné, « renouvelle sa ferme détermination à tout mettre en oeuvre en vue de renforcer la capacité opérationnelle de la force publique haïtienne afin de neutraliser les bandes armées et favoriser ainsi la prévalence d'un climat de paix et de sérénité sur toute l'étendue du territoire national ».

Cette détermination à tout mettre en œuvre pour renforcer la capacité des forces de l’ordre peine à être visible. Jusqu’ici, le conseil présidentiel n’a pas encore pris de dispositions pour la sécurité des citoyens. Haïti attend depuis plus d’une semaine son gouvernement mais les tractations empêchent une accélération dans le processus.

 

Les trois agents tragiquement décédés étaient tous membres de l'Unité Tactique Anti-Gang (UTAG), un groupe d'intervention spécialisé. Les corps de Fermetus Emelin, de la 30ème promotion de la Police Nationale d’Haïti, Clovis Peterson, de la 32ème promotion, Jean Junior Wilkens Piton de la 31e, ont été identifiés. 

Le corps du dernier a été emporté par les bandits. Le SYNAPOHA rapporte également qu'un policier a été blessé lors des affrontements. 

L'origine précise des événements demeure floue, mais l'incident a éclaté dans la zone de Delmas 18 à Sans Fil, où les affrontements armés entre les forces de l'ordre et les criminels sont devenus monnaie courante. 

Cette escalade de la violence a contraint des milliers de familles à abandonner leurs foyers, cherchant refuge dans des centres d'hébergement à Port-au-Prince.

Ces pertes tragiques interviennent à un moment où l'institution policière haïtienne opère déjà avec des effectifs réduits, exacerbant les défis sécuritaires auxquels le pays est confronté. De plus, cette situation survient alors qu'Haïti attend l'arrivée de la Mission Multinationale de Soutien ( MMSS) à la Sécurité dirigée par le Kenya, dans l'espoir de ramener la stabilité et la sécurité au pays. 

 

 

Par: Daniel Zéphyr

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