PubGazetteHaiti202005

Plus de barricades, les activités, dans la capitale et ses environs, reprennent timidement ce mercredi

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Le gouvernement a eu gain de cause, du moins pour le moment, quant à sa décision d'augmenter les prix des produits pétroliers. Dans la capitale et ses environs, les mouvements de protestation s'essouflent

Plus d'une semaine après le début des mouvements de protestations dans la capitale haïtienne, les activités reprennent timidement ce mercredi 21 septembre 2022. Les barricades disparaissent.  Des succursales de banque, des magasins, des hotels ont rouvert leurs portes. Les marchés publics, le transport en commun aussi ont fonctionné mais au ralenti. L'admimistration publique pourtant toujours paralysée.

Ce mercredi 21 septembre 2022, les activités reprennent timidement à Port-au-Prince et ses environs,  plus d'une semaine après que des mouvements de protestation ont débuté contre la décision du gouvernement d'augmenter le prix des produits pétroliers.

Les barricades disparaissent petit à petit. La population recommence à vaquer tant bien que mal à ses activités. Les marchés publics reprennent leurs activités,  les petits commerces recommencent à longer à nouveau les trottoirs, les motocyclistes sont de plus en plus nombreux et le transport en commun timidement se fait un peu disponible dans certains circuits. Quant aux maisons de transfert, certaines ont ouvert leurs portes notamment à Delmas, bien qu'elles font fasse à un problème terrible d'internet pour effectuer les opérations. Certains bureaux de transfert envoient de l'argent mais n'en envoient pas.

À Pétion-Ville, les stations de camionettes pour Diègue, Pèlerin, Girado, entre autres, ne sont plus désertes. Des magasins ont repris service alors que dans d'autres suivant apparemment l'évolution de la situation pour ouvrir leurs portes.

L'autoroute de Delmas a été  aussi à plus ou moins  opérationnelle. Au niveau du haut Delmas notamment, les gens sont nombreux dans les rues, quelques entreprises ont rouvert leurs portes.

À Delmas 24, il y a un calme apparent, les taxi-motos regagnent les rues, le marché fonctionne et quelques tap-tap se sont remis en service. Le constat n'est pas différent à Delmas 33. Le marché Dumornay était en service, quelques tap-tap assurent le transport Gérald-Delmas 33.

Au Centre-ville, quelques barricades sont encore là. Notamment à la rue Capois et l'avenue Christophe. Contrairement à l'avenue John Brown qui commence à être débarrassée des barricades notamment au niveau de Lalue.


Dans la zone métropolitaine et dans les villes de province La mobilisation commence à battre de l’aile, alors que le gouvernement reste ferme sur l’augmentation du prix des produits pétroliers. La population, déjà extrêmement pauvre, s’essouffle.

Les positions de l’ONU et des USA accusant certains commerçants de financer les mouvements de rue de même que la présence du G9 dans les manifestations ont été des coups durs portés à la mobilisation.

Entre temps, le carburant même au prix fort n’est toujours pas disponible dans les pompes à essence malgré la promesse du gouvernement. Les gangs du G9 bloquent l’accès au Terminal Varreux où débarquent les cargaisons de pétrole.

 

Il faut souligner que dans certaines villes de province dont Petit-Goâve et Terrier Rouge et Jérémie, la population continue de protester contre l'augmentation des prix du carburant et pour le départ du premier ministre Ariel Henry

 

 

Par Michner Alfred

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