Le Gymnasium Vincent, le théâtre des matchs de compétition de volley-ball et de basket-ball de la capitale, a accueilli les rencontres de volley dans le week-end du 9 au 11 avril dernier, dans une ambiance assez particulière pour une compétition nationale.
Les catégories féminines et masculines étaient au rendez-vous dans le cadre de la 1ère et la 2ème division du championnat de volley de la LVBRO (Ligue volley-ball de la région Ouest).
Pendant que les rencontres se disputaient sur le terrain, dans le public, un spectacle inacceptable se passait sous les yeux de tous.
Environ une centaine de jeunes étaient réunis au Gymnasium pour l’occasion. Animés par les sons d’un DJ, ils se livrèrent sans aucune contrainte aux danses indécentes et à la consommation d’alcool que l’on vendait à l’intérieur même du Gymnasium.
Des jeunes âgés de 15 à 30 ans qui sont témoins et acteurs des scènes plus révoltantes les unes que les autres. Habits décolletés, bisous langoureux, certains allant jusqu’à tourner le dos au terrain de jeu.
Le tableau est troublant, mais le sport ne doit pas en être victime. Ces genres d’activités dédiés à la jeunesse méritent l’attention des dirigeants du sport et forces morales du pays pour ne pas servir d’espaces de perdition en guise de programmes de loisirs.
Jean Obed SIBRUN
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