PubGazetteHaiti202005

Bref portrait des présidents américains à travers l’histoire : qu’est ce qui rapproche ou distingue ces figures ayant occupé le Bureau Ovale ?

Maison-Blanche USA


Après plus de deux siècles de changement, de développement et d’expérience démocratique, l’institution de la présidence des États-Unis reste non seulement en tant que fonction publique prééminente de la nation, mais aussi l’un des postes politiques les plus complexes au monde. Du fait qu’actuellement les Présidents peuvent jouer à la fois un rôle de déstabilisation et prépondérant dans le processus de paix et de prospérité dans le monde, contrairement à ce qu’il était pour leurs homologues des siècles précédents, donc les élections sont devenues des préoccupations majeures non seulement pour des spécialistes, mais aussi pour les citoyens américains et le reste du monde en général.


C’est en fonction de cette préoccupation que dès le tout début du processus pouvant conduire à l’élection du poste de Président, qu’on fait choix d’un candidat non seulement qualifié, mais aussi expérimenté pouvant conduire â l'amélioration et à l'efficacité du bureau de la présidence. En tant que personne importante du jeu politique et démocratique américain, le bureau de la présidence des États-Unis est, en conséquence, considéré comme le symbole de pouvoir de premier plan non seulement du gouvernement fédéral, mais du reste du monde. Beaucoup sont unanimes à reconnaître que le chef de l’exécutif jouit d’une telle autorité du fait que, des trois branches du pouvoir du gouvernement des États-Unis, le Président est le seul officiel (avec le vice-Président) à avoir été élu par la nation tout entière.


Historiquement, à certains moments de la vie politique, le peuple américain a, dans ses exigences, fait choix des leaders forts, mais qui n’empêche, pus tard, l’inquiètent quant aux conséquences de cette force. D'autres fois, il fait le contraire, mais il rejette souvent l'inactivité du chef de l’exécutif, dans certains dossiers surtout au niveau international, comme une faiblesse en termes de leurs performances.


Les expériences des Présidents modernes dès la seconde moitié du vingtième siècle illustrent ce dilemme. La démission de Richard Nixon en 1974 découlant de l'incident du Watergate était la crainte des deux autres branches du pouvoir et du public par rapport à l'utilisation du pouvoir de plus en plus illégale et de l’autorité du Président. « S'éloignant de Nixon, un Jimmy Carter plus ouvert a été victime de l'opinion populaire que le Président était trop faible pour résoudre les grands problèmes d’alors, surtout dans la crise des otages américains en Iran. »


Plus tard, ayant hérité des succès de relations publiques des années de Reagan, George Bush (père) s'est avéré très populaire dans la première partie de sa présidence. « Pour finalement voir, en fin de mandat, sa popularité affaiblie. » Ainsi, chacun de ces Présidents semblait se contraster délibérément avec le prédécesseur. Bref, peu importe comment l’opinion publique évalue ou considère le chef de la Maison Blanche, dans l’ensemble, il reste un puissant et solide individu à Washington.


Du commandant en chef au premier citoyen américain, ce sont autant de noms donnés au locataire de la Maison Blanche durant son mandat de quatre ans. En un mot, le Président incarne non seulement le gouvernement américain, mais aussi le leader du monde libre.

Le régime présidentiel

Caractérisant la séparation des pouvoirs, le régime présidentiel implique que les autres pouvoirs sont autonomes les uns des autres. Dans son livre : Introduction à la vie politique, Marcel Painchaud cite que le régime présidentiel américain se caractérise par la séparation des pouvoirs. Cela implique que les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire sont autonomes les uns par rapport aux autres. Le Congrès américain, composé par la Chambre des représentants et du Sénat, adopte les lois, le Président américain et son vice-Président les font appliquer, et les juges de la Cour suprême les font respecter. « Les interactions des trois pouvoirs obéissent à des mécanismes d’équilibre et de contrepoids. Cela veut dire que chaque pouvoir peut se protéger des refus de l’autre » (Marcel Painchaud, Introduction à la vie politique, p. 87). 


Dans la foulée, de l’indépendance des États-Unis en 1776 à nos jours, quarante-cinq grandes personnalités politiques ont occupé le fauteuil présidentiel. De l’investiture du premier chef d’État George Washington en 1790 à l’actuel Président Donald Trump qui est à son premier mandat, il convient de mentionner que sur les quarante-cinq chefs de l’exécutif, cinq familles à elles seules ont produit dix Présidents. Il s’agit de John Adams et de son fils John Quincy Adams, de James Madison et de Zachary Taylor qui ont de grands-parents en commun, de William Henry Harrison et de son petit-fils Benjamin Harrison, des cousins Théodore et Franklin Roosevelt et finalement de Bush père et fils.

En parlant des Présidents qui ont dirigé la plus grande puissance du monde, d’autres particularités sont importantes à souligner. Par exemple, Martin Van Buren (le huitième Président des États-Unis) fut le premier Président à avoir la citoyenneté américaine à la naissance. Par contre, tous les autres chefs d’État qui l’ont précédé étaient tous d’origine britannique.


Quant à Franklin Delano Roosevelt, (trente-deuxième chef d’État américain) il reste le seul Président des États-Unis en date à passer plus de temps à la Maison-Blanche (1933-1945). Figure centrale du XXième siècle, il est aussi connu comme FDR (son initial).  « Confronté à la Grande Dépression, Roosevelt mit en œuvre le New Deal, un programme de relance de l’économie et de lutte contre le chômage. Il réformer le système bancaire américain, et fonda la Sécurité sociale. Il créa de nombreuses agences gouvernementales telles que la Works Progress Administration, la National Recovery Administration ou l’Agricultural Adjustment Administration. Il réussit à élaborer un nouveau mode de présidence, plus interventionniste et plus actif grâce à son équipe de conseillers, appelée Brain Trust. »

Il fut aussi l’un des principaux acteurs de la Seconde Guerre mondiale. Roosevelt a été élu à quatre reprises. Le dernier mandat a été écourté pour cause de décès. « De ce fait, il a marqué l’Histoire en devenant le seul Président à briguer quatre (4) mandats consécutifs. Depuis lors, aucun autre Président n’a eu ce privilège puisque la Constitution américaine dans son 22e amendement ne permet plus à un Président de briguer un troisième mandat. Ce prescrit de la Constitution était entré en viueur en 1951. »


Quand est-il de William Henry Harrison et les autres ?


À l’inverse de Franklin Delano Roosevelt, William Henry Harrison (9eme président des États-Unis) a eu le mandat le plus court. Militaire et homme politique de carrière, surtout dans l’état d’Ohio, il devint Président à l'âge de 68 ans. « Malheureusement, après son discours d'investiture, il contracta une pneumonie. Il mourut un mois après et, son vice-Président, John Tyler, lui succéda. »


Parmi les quarante-cinq Présidents, l’histoire rapporte aussi que six n'étaient pas mariés quand ils sont arrivés à la Maison Blanche. Ils sont : James Buchanan, Grover Cleveland, Thomas Jefferson, Andrew Jackson, Martin Van Buren et Chester Arthur.
Buchanan est le quinzième Président des États-Unis qui ne s'est jamais marié ni avant, ni pendant ses fonctions de Président. Il est à noter aussi que « C’est pendant son mandat que les conditions qui amèneront la sécession des États du Sud éclatent au grand jour. Buchanan traite le problème sur le plan du droit et ne parvient pas à endiguer la crise profonde qui secoue le pays. En conséquence, de nombreuses études comparatives menées par des historiens, dans le but de classer les mérites respectifs des Présidents américains, ont rangé Buchanan parmi les pires Présidents que les États-Unis aient connus. » 


Dans la biographe de Buchanan, Philip Klein a toutefois rappelé que : « Buchanan a accédé aux responsabilités […] alors qu'une vague sans précédent de passions balayait le pays. […] Ses faiblesses dans les années orageuses de sa présidence ont été amplifiées par les partisans radicaux du Nord et du Sud. Ses nombreux talents, qui, en un temps plus paisible, lui auraient peut-être donné une place parmi les plus grands Présidents, ont été rapidement cachés par les événements cataclysmiques de la Guerre de Sécession et, par la façon dont Abraham Lincoln conduisit le pays. »


Dans le cas de Grover Cleveland, il est le seul Président à avoir deux mandats non consécutifs (de 1884 à 1888 et de 1892 à 1896). « Shérif du comté d’Érié, maire de Buffalo, gouverneur de New York, il est donc à la fois le 22e et le 24e Président. Il a essayé de briguer un second mandat en 1888 malheureusement, il a perdu les élections face à Harrison Benjamin, son adversaire et ceci, malgré un vote populaire majoritairement en sa faveur. » Grover Cleveland a aussi marqué son passage à la plus haute fonction étatique comme étant le second Président à se marier lors de son mandat et le seul à avoir organisé un mariage à la Maison-Blanche.
Quant à Thomas Jefferson, Andrew Jackson, Martin Van Buren et Chester Arthur, ils étaient veufs quand ils ont été élus et ne se sont jamais remariés.


Décès et de démission…


Si des Présidents avaient perdu leurs épouses avant même leur arrivée au pouvoir, par contre, ils étaient trois parmi les quarante-cinq chefs d’État à devenir veufs pendant qu’ils étaient en fonction. John Tyler, Benjamin Harrison et Woodrow Wilson ont perdu leurs épouses alors qu'ils étaient encore en fonction.

Entre autres, que ce soit pour cause de décès et de démission, neuf Présidents américains n’ont pas terminé leur mandat et ont donc été remplacés par leur vice-Président.
Ils sont : Abraham Lincoln, James Abram Garfield, William McKinley et John F. Kennedy qui ont été victimes d’assassinat. Quatre autres Présidents sont morts naturellement et ce sont : William H. Harrison, Zachary Taylor, Warren G. Harding et Franklin Delano Roosevelt. Et Richard Nixon, dans le scandale du Watergate, est le seul à avoir dû remettre sa démission.


En outre, c’est en remplaçant William McKinley le 25ème Président des États-Unis, assassiné le 14 septembre 1801, que Theodore Roosevelt devient Président. En prêtant serment à 42 ans, ainsi il reste, à cette date, le plus jeune Président de l’histoire des États-Unis. 

JFK le plus jeune Président élu, mais aussi de foi catholique.

Par contre, à l'âge de 43 ans, JFK a prêté serment le 20 janvier 1961 comme le plus jeune Président élu. Malheureusement, moins de trois ans après son entrée en fonction à la Maison-Blanche, le 35ème Président des États-Unis  est assassiné à Dallas (Texas), le 22 novembre 1963. Ce qui fait de lui, à l'âge de 46 ans, le plus jeune chef d’état américain décédé en cours de mandat. Il reste aussi jusqu’à présent l’unique Président américain de confession catholique. Cela peut changer si Biden, qui est catholique, remporte les élections présidentielles de ce mois de novembre 2020. 

Puis vinrent les Chefs d’États des années 70 et 80


Accidentellement, Ford était devenu le 38e Président des États-Unis. Puisque lors de la réélection de Richard Nixon (37ème Président) pour son second mandat, Ford n’était pas son partenaire de campagne. Le colistier d’alors était Spiro Agnew. À la démission d’Agnew, Ford devint vice-Président de Richard M. Nixon qui, plus tard, en proie à une procédure « d’Impeachment due à l’affaire Watergate, donna sa démission. Ainsi Gerald R. Ford lui succéda-t-il conformément au 25e amendement de la Constitution. Il devient le seul Président a accéder à cette fonction sans avoir été élu ni comme vice-Président ou Président. »
Quand à Jimmy Carter, Gouverneur de l'État de la Georgie de 1970 à 1974, il devient le premier président originaire du Sud profond - « deep South » - depuis la guerre de Sécession (1861-1865). Sa victoire démontre une nette division du pays sur des bases géographiques. Des 23 États remportés par Carter, contre 27 pour Gerald Ford, un seul, celui d'Hawaii, est situé à l'ouest du Texas. Devenu président à la suite de la démission du président Richard M. Nixon, le 9 août 1974, le républicain Ford fait une chaude lutte malgré un contexte économique difficile, dont un taux d'inflation particulièrement élevé. Au cours de la campagne, il participe à trois débats télévisés avec Carter, une première pour les candidats à la présidence depuis 1960. En plus d'avoir repris le contrôle de la Maison-Blanche, les démocrates conservent de fortes majorités au Sénat et à la Chambre des représentants. Le nouveau vice-président sera le sénateur du Minnesota, Walter Mondale. »

En prêtant serment le 20 janvier 1980, Ronald Reagan était devenu le 40e president des Etats-Unis.  La présidence de Reagan fut appelée la « révolution Reagan » en reconnaissance du réalignement politique (en)des États-Unis en faveur des politiques nationales et étrangères conservatrices. L'administration Reagan prit une position radicalement anti-communiste envers l'Union soviétique et d'autres pays en menant une politique de refoulement visant à l'effondrement de l'URSS ainsi que la fin de la Guerre froide. Sur le plan des politiques intérieures, Reagan et son gouvernement favorisèrent une réduction des programmes gouvernementaux. Ils introduisirent de nombreuses réductions d'impôts (en). Les politiques économiques instaurées en 1981, connues sous le nom de Reaganomics, furent un exemple de politique de l'offre. La croissance économique fut très forte durant les années 1980. Cependant, il y avait une récession économique au début du mandat de Reagan et la dette publique augmenta de manière très significative. »

En ce qui concerne la politique étrangère des États-Unis, Reagan appuya fortement le développement de l'arsenal militaire américain. De plus, il lança l'invasion de la Grenade en 1983 qui fut la première grande opération militaire américaine à l'étranger depuis la guerre du Vietnam. La « doctrine Reagan », très controversée, visait à fournir des aides à toutes les forces paramilitaires qui cherchaient à renverser des gouvernements de gauche, en particulier en Amérique centrale et en Afghanistan. Reagan encouragea également le développement de nouvelles technologies telles que les systèmes de défense antimissile afin d'affronter les Soviétiques et leurs alliés. Sur le plan diplomatique, Reagan forgea une alliance forte avec le Premier ministre de Grande-Bretagne Margaret Thatcher et négocia avec succès avec le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev à la fin de la Guerre froide. L'affaire Iran-Contra souleva de vives critiques de la politique étrangère de l'administration Reagan à la fin de son second mandat. En effet, des mouvements militaires de droite ayant bénéficié des aides de la Doctrine Reagan commirent de nombreuses violations des droits de l'homme.  Reagan fut le premier président depuis Dwight D. Eisenhower à avoir effectué deux mandats présidentiels complets. Le président quitta la Maison-Blanche avec une cote d'approbation de 63 %, l'un des taux les plus élevés pour un président sortant»

A la fin de son second mandat en 1988, suivi des élections présidentielles de novembre de cette même année, il était succédé en janvier 1989 par son Vice-président George W Bush. 41e président des USA George H.W. Bush, a géré la fin de la Guerre froide et libéré le Koweït de Saddam Hussein, mais il aura été le président d'un seul mandat. Il sera nettement battu fin 1992 par Bill Clinton, de 22 ans son cadet.  

Quant à William Jefferson Clinton, plus connu sous le nom de Bill, il était le 42ème président des Etats-Unis.  Lors des élections présidentielles américaines de 1992, le candidat Clinton «s'était présenté comme un Nouveau démocrate et le positionnement centriste, ou « troisième voie », qu'il adopta se ressentit dans les décisions politiques de son administration. Il fut le premier président élu après la fin de la Guerre froide et le premier baby boomer à accéder à la présidence. Il fut également le premier président démocrate à effectuer deux mandats complets depuis Franklin D. Roosevelt. Sous la présidence de Clinton, les États-Unis connurent une période de forte prospérité économique. »

Et ceux du début du XX1e siècle

À la suite de l’élection présidentielle américaine de novembre 2000, tout en battant Al Gore, le vice-président démocrate sortant, le Gouverneur républicain du Texas,  George W. Bush (fils de l’ancien président) succéda Bill Clinton à la Maison-Blanche.   


Il est à noter aussi que les présidentielles de novembre 2000 étaient très contestées. « Ce scrutin a surtout été marqué par les déboires post-électoraux des deux candidats principaux, le démocrate Al Gore et le républicain George W. Bush, qui ont dû attendre les résultats de l'État de Floride, déterminants pour le résultat final, pendant plus d'un mois. Bush gagna la Floride avec 537 voix d'avance. Ces résultats furent contestés par le candidat démocrate devant la Cour suprême de Floride et devant la Cour suprême des États-Unis 1. Celle-ci estima dans son arrêt Bush v. Gore le 12 décembre 2000 que le recompte ordonné par la Cour suprême de Floride était anticonstitutionnel par 7 voix contre 2 et, par 5 voix contre 4, qu’il était impossible d’effectuer un recompte constitutionnel dans les délais impartis par la Constitution des États-Unis. Elle annule l'ultime recomptage manuel des voix ayant encore lieu dans le comté de Miami-Dade, désignant de facto George W. Bush comme vainqueur de l'élection présidentielle. Les recomptages privés effectués en 2001 par un consortium de plusieurs journaux américains et par l’Université de Chicago démontrèrent que si le recomptage spécifique demandé par Al Gore dans les trois comtés avait abouti, il n'aurait pas pu inverser la tendance favorable à Bush, tandis qu'un recomptage de l'ensemble de l’État de la Floride aurait promu vainqueur le démocrate Al Gore.  Bien que ce dernier avait recueilli la majorité des suffrages populaires (plus de 500 000 voix d'avance), c'est le candidat George W. Bush qui est devenu président des États-Unis le 20 janvier 2001, après avoir été officiellement élu par le Collège électoral des États-Unis le 18 décembre 2000. »

Avec un Dick Cheney comme Vice-président et le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, le 43ème président s’était s'entouré d'une équipe composée de néconservateurs, rompant ainsi clairement avec la politique de son successeur démocrate Bill Clinton.  Sa présidence est notamment marquée par les attentat du 11 septembre 2001, par la politique internationale dite de « guerre contre le terrorisme », par les guerres d'Afghanistan et d'Irak, par l'adoption par le Congrès des États-Unis  de l'USA PATRIOT Act et la création du département de la sécurité intérieure, puis par la crise des subprimes et le plan Paulson mis en place pour faire face à la crise financière de 2008 à la fin de son mandate. »


Puis, vint Barack Hussein Obama, le premier Président afro-américain de l’histoire des États-Unis. « Il est fils d'un Kényan noir et d'une Américaine blanche du Kansas de souche irlandaise. Quoiqu'une figure politique, particulièrement un élu du Sénat de l'Illinois pendant plusieurs mandats (1997 à 2004), il n’était pas connu nationalement. Cependant, lors de la convention du parti démocrate en juillet 2004 pour désigner John Kerry comme candidat à la présidence, Obama était l’un des orateurs. D’une prestation très remarquée, le discours qu'il a prononcé ce soir la, lui a permis d’en avoir, pour la première fois, une visibilité nationale. »


Et enfin, Donald Trump. Jusqu’avant l’arrivée de Donald Trump (70 ans) au pouvoir en janvier 2017, Ronald Reagan, en 1981 à l’âge de 69 ans, était le «plus vieux Président à pouvoir diriger le pays.  Il est suivi par William Henry Harrison comme étant le plus vieux Président à avoir occupé ce poste.  Il est à noter aussi que Harrison est le dernier Président américain né sujet britannique avant l'indépendance des États-Unis. »


Donald Trump, lors de sa prise de fonction, il devient non seulement le président américain le plus âgé et le plus riche de l'histoire, mais il est aussi le premier « à n'avoir jamais exercé précédemment de fonction politique ou militaire, ainsi que le cinquième à avoir gagné l'élection présidentielle américaine tout en étant devancé dans le vote populaire. »

De plus, de par sa carrière réussie dans l’immobilier à la nouvelle vie politique en tant que 45ème président des Etats-Unis, Donald Trump a battu les records de chef d’Etat divorcé.  Il s’est marié trois fois. 

Faut-il bien mentionner les noms des anciens Présidents encore vivants ? Ils sont au nombre de quatre : Jimmy Carter (39e), Bill Clinton (42e), George W. Bush (43e) et Barack Obama (44e).
À date, George W. H. Bush est le dernier décédé des Présidents américains. Il est mort à l'âge de 94 ans le 30 novembre 2018.  « Le décès de l'ancien président américain survient quelques mois seulement  après celui de son épouse Barbara, avec laquelle il est resté marié 73 années. Le couple a eu cinq enfants et 17 petits-enfants. »

 

Prof. Esau Jean-Baptiste

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1- Esaü Jean-Baptiste. Pour mieux comprendre les élections présidentielles américaine.
Publié en février 2020 par la maison d’édition, Dédicaces, Canada/Etats-Unis

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