Dans un communiqué de presse publié ce mercredi 27 novembre 2024, RED et Compromis Historique ont réaffirmé leur soutien à Smith Augustin, membre du Conseil Présidentiel de Transition accusé dans l’affaire BNC. Si des informations font croire que les USA font pression sur le conseil présidentiel de transition pour l’éviction des trois conseillers épinglés dans ce dossier, cette coalition politique dénonce une « machination politique ».
L’affaire BNC revient sur le tapis. Les dernières informations révèlent que le Conseil des ministres prévu pour ce mercredi 27 novembre 2024 a été renvoyé pour la semaine prochaine en raison de certaines pression de l'international, les USA en particulier, pour l’éviction de Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin accusés dans le scandale de la corruption de la BNC.
En réaction, RED et Compromis Historique ont réaffirmé leur soutien à Smith Augustin, leur représentant au sein du Conseil Présidentiel de Transition. Ces structures dénoncent une « machination politique ». Elles rappellent leur « attachement aux grands principes de droit et de justice, universellement reconnus ».
RED et Compromis Historique qualifient de « tentatives de déstabilisation » les dernières informations véhiculées et associent ces dernières à « certains acteurs nationaux qui veulent fragiliser les institutions de transition et à détourner le pays de sa quête des priorités qui sont les siennes ».
Par ailleurs, RED et Compromis Historique demandent au Conseil Présidentiel de Transition de se concentrer sur les priorités urgentes en l’occurrence: Rétablir la sécurité pour protéger les citoyens et ainsi instaurer la paix sociale;
Compléter rapidement le CEP pour garantir des élections libres, justes, démocratiques et crédibles; Organiser le référendum Constitutionnel, essentiel pour moderniser et stabiliser les institutions;
Organiser les élections nationales pour assurer un retour rapide à l'ordre démocratique.
Entre-temps, le parti politique dirigé par Claude Joseph, EDE, ne jure que par la mise à l’écart des trois conseillers présidentiels épinglés dans le scandale de corruption, particulièrement Smith Augustin. Brandissant le « principe de présomption d’innocence », ce dernier a refusé de faire droit à la demande de son mentor politique.
Par: Daniel Zéphyr
- Log in to post comments