
Le dossier de corruption impliquant les trois (3) conseillers Louis Gérald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire prend une autre tournure avec la désignation d’un juge par le droyen du Tribunal de Première Instance Bernard Saint Vil.
Le directeur éxécutif du Réseau National de Défense des droits humains (RNDDH) Pierre Espérence s'est réjoui que le dossier ait été confié à un juge. Selon Espérance, le juge Benjamin Félisme est un juge de siège jouissant d'une bonne réputation mais qui n'a pas d'expérience dans le traitement de ces genres de dossier. C'est son premier mandat comme juge d'instruction donc c'est le premier dossier qu'il va intstruire, explique Espérance qui aurait souhaité que l'affaire soit confiée à un magistrat ayant une certaine expérience dans le traitement des dossiers de blanchiment et de crime financier. Le responsable des droits de l'homme informe avoir lutté pour empêcher au doyen de remettre le dossier à un des juges corrompus du pays.
Lors d'une interview acccordée au journal, Pierre Espérance invite par ailleurs le conseil présidentiel de transition à prendre une nouvelle résolution pour écarter les trois conseillers indéxés. Selon lui, le CPT devra réduire la majorité pour prendre les décisions à trois, vu cette structure ne dispose que de quatre membres votants, pour l'instant hors de tout soupçon.
« Ils ne peuvent (les conseillers éclaboussés), plus continuer à poser des actes au nom de la République et de la morale », a tranché Pierre Espérance qui, très tôt après le scandale, avait appelé deux d'entre deux les conseillers concernés à renoncer à la présidence du Conseil Présidentiel et à se mettre à l'écart en attendant les résultats de l'enquête.
Pour Pierre Espérance, les trois conseillers éclaboussés ne pourront pas évoquer leur immunité pour ne pas répondre aux questions du juge pour avoir accepté de répondre aux questions des enquêteurs de l’ULCC.
Tout a commencé au mois d'août dernier quand l'ex président de la banque nationale de crédit( BNC) Raoul Pierre Louis a accusé pupbliquement, via une lettre adressée au premier ministre Garry Conille, les conseillers-présidentiels Louis Gérald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire de lui avoir éxigé la rondellette somme de 100 millions de gourdes pour qu'ils le gardent à son poste. Les interressés ont toujours rejeté les accusations portées contre eux.
Par Gazette Haït News
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