
Selon un communiqué officiel du gouvernement paru ce vendredi 29 septembre 2023, le budget 2023-2024 a été approuvé conseil des ministres hier jeudi et sera en application à partir du 1er octobre 2023. Le montant de ce budget se chiffre à 320.64 milliards de gourdes dont 75.3% proviendront des ressources domestiques.
C’est pour la première fois depuis l’exercice 2020-2021 que Haïti se dote d’un budget avant la fin de l’exercice fiscal précédent. Le budget 2023-2024, selon le communiqué de presse, « reflète les grandes orientations contenues dans la lettre de cadrage du Premier Ministre transmise aux ordonnateurs, le 2 aout dernier, et s’inscrit dans la continuité des efforts initiés depuis l’année dernière pour l’élaboration du deuxième cadre budgétaire à moyen terme 2023-2026. »
Le budget 2023-2024 est élaboré autour de 3 priorités : Renouer avec la croissance économique, améliorer la stabilité sociale, améliorer les conditions sécuritaires.
« Les dépenses projetées hors amortissement de la dette sont de l’ordre de 283.21 milliards de gourdes, soit une hausse de 19.51% par rapport au budget antérieur ; 50.6% des dépenses seront consacrées à la gestion des affaires courantes ; Les dépenses d’investissements publics dans le budget de l’exercice fiscal 2023-2024 s’estiment à 158.41 milliards de gourdes et seront financées à hauteur de 28.8% par le Trésor public (33.92milliards gourdes), 68.5% par des dons et emprunts (77.2 milliards de gourdes). Les immobilisation corporelles et incorporelles sont projetées à 2.7% des dépenses de capital », détaille le communiqué.
Les hypothèses de base des projections de 2024, selon le communiqué, s’appuient essentiellement sur le renforcement du climat de sécurité, la construction d’infrastructures résilientes identifiées dans le PRIPS (Plan de relèvement intégré de la péninsule sud), la stabilité du taux de change et la disponibilité des produits pétroliers à la pompe.
Les économistes n’ont pas encore réagi suite à la publication de ce communiqué de presse et les grandes lignes qui y sont évoquées.
Par: Daniel Zéphyr
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