PubGazetteHaiti202005

Mission Multinationale en Haïti: 12 pays envisagent d’y prendre part

.

L’identité des 12 pays ayant assuré leur participation quant à la constitution de la mission multinationale en Haïti a été révélée par le journal floridien Miami Hérald. Il s’agit du Kenya, des Bahamas, la Jamaïque et Antigua-et-Barbuda, l'Italie, l'Espagne, la Mongolie, le Sénégal, le Belize, le Suriname, le Guatemala et le Pérou.


La constitution de la mission multinationale se dessine de plus en plus. Au moins 12 pays ont déjà assuré de leur participation à la constitution de cette mission qui doit permettre le rétablissement de la sécurité en Haïti et l’éradication des gangs.

Selon un article publié dans le journal Miami Herald, l’identité des 12 pays désireux de constituer la mission est connue. Il s’agit du Kenya qui devrait diriger cette mission multinationale, les Bahamas, la Jamaïque et Antigua-et-Barbuda qui avaient précédemment annoncé leur intention de participer à la mission ainsi que l'Italie, l'Espagne, la Mongolie, le Sénégal, le Belize, le Suriname, le Guatemala et le Pérou.

Cette mission doit impérativement apporter un ouf de soulagement aux familles haïtiennes. Dans son discours à l'ONU vendredi dernier, le Premier ministre Ariel Henry, a déclaré que les récentes attaques de gangs armés, qui contrôlent au moins 80 % de la capitale, avaient conduit à une nouvelle crise humanitaire. Les Haïtiens déplacés occupent maintenant plus d’une vingtaine d'écoles dans la métropole de Port-au-Prince dans des conditions misérables.

« Nous ne sommes pas ici pour compenser ou justifier le passé », avait-il déclaré. « Nous sommes ici pour demander aux pays amis de comprendre qu'il y a quelque chose d'urgent à faire au profit du peuple haïtien », avait-il ajouté.

Entre-temps, le Conseil de Sécurité n’a toujours pas statué sur cette situation. La résolution rédigée par les États-Unis et l’Equateur est dans l’impasse. Les USA jouent pieds et mains pour sensibiliser plus de pays à la cause haïtienne.

 

 


Par: Daniel Zéphyr

Politique

Culture

Economie

Sport