PubGazetteHaiti202005

La mission d’évaluation du Kenya multiplie ses rencontres en Haïti

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La mission d’évaluation du Kenya est à pied d’œuvre en Haïti et multiplie ses rencontres. Hier lundi, la délégation a rencontré le premier ministre Ariel Henry et des personnalités de haut niveau de la Police Nationale d’Haïti. D’autres rencontres sont prévues avant que la mission ne s'envole vers le Kenya.


La délégation a réalisé ses premiers contacts. Composée de 10 personnes, la délégation a rencontré le gouvernement pour une première évaluation de la situation haïtienne, sur le terrain. « Nous sommes là pour évaluer les besoins de la Police Nationale d’Haïti, mieux comprendre la situation et faire de notre mieux pour venir en aide au Peuple Haïtien », a déclaré le chef de la délégation kenyane, l’Ambassadeur Georges Orina cité dans un communiqué du ministère de la culture et de la communication paru hier.



Selon le communiqué, « le Premier ministre Ariel Henry a explicité, encore une fois, la demande haïtienne qui est d’appuyer la Police Nationale afin d’établir la sécurité sur le territoire national et permettre la libre circulation des personnes et des biens. »



« Les enseignements tirés des précédentes missions ont permis au Gouvernement et à la communauté internationale d’avoir une approche différente et d’opter pour une force multinationale plus adaptée afin d’apporter un soutien effectif à la PNH et permettre à Haïti d’avoir une force de Police plus à même de faire face aux nouvelles formes de criminalité, tout en continuant sa coopération avec le BINUH », note le communiqué.



La délégation kényane a assuré le Gouvernement qu’elle a compris les demandes haïtiennes et l’urgence qu’il y avait à mettre fin à cette situation qui paralyse le fonctionnement du pays et met l’avenir de ses citoyens en danger.



La délégation a aussi rencontré le Haut État-Major de la Police Nationale d’Haïti cumulé d’un déjeuner de travail avec les membres du Corps diplomatique.



Entre-temps, la population haïtienne meurt à petit feu. Les violences des gangs armés qui font régner la terreur en Haïti ont fait 2,439 morts depuis le début de l’année 2023, selon l’ONU. Entre le 1er janvier et le 15 août, 902 personnes ont été blessées et 951 cas de kidnapping ont été recensé en Haïti.

 

 


Par: Daniel Zéphyr

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