PubGazetteHaiti202005

Ariel Henry peut se maintenir au-delà du 7 février 2022, selon les États-Unis 

L'amb Brian A. NICHOLS

Les États-Unis ont donné ce vendredi 21 janvier 2022 leur bénédiction au gouvernement de Ariel Henry pour un maintien au-delà du 7 février, alors que des secteurs de la vie nationale exigent leur départ à cette date qui devait coïncider à la fin du mandat de Jovenel Moïse. «D'un point de vue juridique, le mandat du premier ministre n'est pas lié à celui du mandat du président», a déclaré le haut diplomate américain Brian Nichols. 

Les États-Unis se sont positionnés sur la date fatidique du 7 février 2022. Lors d’un échange réalisé avec la presse à l’issue de la réunion internationale organisée en ligne par le Canada, pour discuter de la crise haïtienne, le diplomate américain Brian Nichols n’est pas allé de main morte pour exprimer la position des États-Unis en précisant que « D'un point de vue juridique, le mandat du premier ministre n'est pas lié à celui du mandat du président».

Selon les constants du haut diplomate américain Brian Nichols, la population haïtienne fait fi de cette question de 7 février 2022. «Je ne pense pas que les Haïtiens soient obsédés ou focalisés sur la date du 7 février», croit-il.


Sur Twitter ce matin, avec fermeté, le premier ministre Ariel Henry a clairement fait entendre que le 7 février 2022 ne marquera pas la fjn de son gouvernement. «Le 7 février ne marque pas la fin du mandat du gouvernement qui a la responsabilité d'organiser des élections libres et démocratiques», a déclaré Ariel Henry vendredi sur Twitter. «Le prochain locataire du Palais national sera un président élu librement par l'ensemble du peuple haïtien», a-t-il ajouté.

Cette positon des Etats-Unis est arrivée au moment où Ariel Henry est pris en tenaille par divers secteurs à la veille du 7 février, bousculé même par ses alliés, signataires de l’accord politique pour une gouvernance apaisée et efficace de la période intérimaire, qui exigent l’application de l’article 2 de l’accord prévoyant la mise en place d’un exécutif bicéphale.


Par: Daniel Zéphyr avec AFP

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