PubGazetteHaiti202005

« Nap Mache Pou Lavi » invite les acteurs à se mettre au travail dans l’intérêt de la population

Gédéon Jean, CARDH

Dans une note parue le lundi 17 janvier, « Nap Mache Pou Lavi » (Marchons pour la vie), invite les différents acteurs à agir dans l'intérêt de la population. Le regroupement socio-politique note que 6 mois après l'assassinat du Président Jovenel Moïse, « les acteurs n'arrivent pas à un consensus suffisant pour doter le pays d'un accord global. »
 
Nap #Mache Pou Lavi (Marchons pour la vie) dit prendre acte des efforts de certains acteurs politiques, de la société civile en Haïti et de la diaspora pour un rapprochement des accords. 
 
Cependant, N ap #Mache Pou Lavi (Marchons pour la vie) dit regretter que plus de six (6) mois après le vide institutionnel provoqué par l’assassinat du président Jovenel Moïse, « ces acteurs n’arrivent pas à un consensus suffisant pour doter le pays d’un accord global. »
 
Selon la structure issue du mouvement des Petrochallengers, « le besoin prioritaire et transversal de la population est la sécurité, question cruciale pour les citoyens, notamment la classe moyenne et les plus vulnérables qui vivent leur vie au quotidien ».
 
« Nous devons travailler à la mise en place des institutions afin que le pays puisse reprendre le processus démocratique et de l’État de droit afin de parvenir à une société où les droits humains et les libertés fondamentales sont garantis. », écrit « Nap Mache Pou Lavi » qui rappelle que « l’administration Ariel Henry a des obligations de résultats, de respecter les principes de la gouvernance démocratique et doit être prête à faire des concessions ».
 
« Les différents groupes de la société se sont déjà exprimés dans les accords proposés et les prises publiques de position. Nous avons besoin d’un mécanisme pour fusionner les accords (accord du 11 septembre, accord Montana-PEN, les autres accords et groupes qui se sont clairement exprimés), vu qu’aucun groupe n’a la légitimité pour imposer sa compréhension au pays. », rappelle la structure N ap #Mache Pou Lavi (Marchons pour la vie) qui dit en avoir fait un plaidoyer depuis mars 2021.
 
Pour Nap Mache Pou Lavi, « l’année 2022 doit être consacrée à la mise en place des institutions et au consensus nécessaire afin de créer les conditions sécuritaires et de permettre à la population, le souverain, de choisir ses gouvernants conformément aux principes de l’État de droit, de la démocratie et de la bonne gouvernance ».
 
Pour les signataires de cette note :  Gédéon Jean, Av. Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme (CARDH),  Georges Wilbert Franck Union des Normaliens et Éducateurs d'Haïti (UNOEH), Robinson Pierre-Louis, Av. Avocat et personnalité de la société civile, Arnold Antonin Cinéaste et personnalité de la société civile, Emmanuel Bélimaire Secteur Santé haïtien, Stephanie Albert Initiative des femmes pour le développement des enfants d’Haïti (IFEDH),  Gerald François Nou Vle Viv , M. Emmanuel Brignole Se Trop Atò, Magdala Michel Action des Jeunes pour l’avancement d’Haïti (AFASOH), Evenson Jean, Av. Réseau des organisations de la société civile (ROC), Jean Marck Nicolas, Secteur de la jeunesse haïtienne (SEJAH), Luck Williamson François, Syndicat des Marins Professionnels haïtiens (SMPH), Kedma Dérival, Av. Avocat et personnalité de la société civile, Samedi Simson, Av. Initiative Oganizasyon Baz ak Militan Yo (INIBAZ), Rachel Jean Michel, Groupe de réflexion et de recherche universitaires pour le développement intégré (GRREUDI),  Joel Monvil, Centre Socio-éducatif et d’Animation culturelle (CESAC), Herby Altidor.
 

 

 

 

Par Fenel Pélissier

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