PubGazetteHaiti202005

Le CEP institué par Jovenel Moise sort de son mutisme et présente son bilan en perspective des prochaines élections

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 Plusieurs mois après sa nomination et son installation et 72 heures après la note du Core Group mettant la pression sur les acteurs pour la tenue des élections en 2021,  le Conseil Electoral Provisoire sort de son mutisme. Alors que plus d'un se demandait où étaient passés les Conseillers Electoraux, trois plus mois tard ils sortent un communiqué informant la population qu'ils sont bien là et travaillent à l'organisation des prochains scrutins.

Dans cette note, le CEP contesté par la plupart des secteurs de la vie nationale informe avoir mené plusieurs activités s'inscrivant dans la mise en branle de la machine électorale dans la perspectives des prochaines élections depuis son installation. « Evaluation de l'institution sur le plan administratif, inventaire de matériels, visite des annexes de du CEP dans la zone métropolitaine », sont entre autres travaux réalisés par les neuf (9) membres de l'organisme électoral. « Une évaluation des structures déconcentrées est en aussi en vue afin de compléter le personnel et les rendre opérationnels », précise la note.

Par ailleurs, le CEP contesté  se propose aussi de travailler « sur un calendrier électoral et un projet de décret électoral en vue de la convocation de l'assemblée électorale et de l'adoption d'un cadre normatif devant réguler l'organisation des prochaines élections, indispensable au renouvellement du personnel politique », conclut la note de l'institution électorale.

Le Premier Ministre Joseph Jouthe a laissé entendre, ce vendredi, que « Le gouvernement est à une phase beaucoup plus avancée que les exigences du Core Group » annonçant la publication bientôt de ce qu’il appelle un calendrier d’exécution des actions gouvernementales concernant les élections.


Rappelons que la majorité des partis politiques dont ceux de l'opposition contestent la formation de manière unilatérale du CEP par Jovenel Moise. Ils ont à maintes reprises réitéré qu'ils n’iraient pax aux élections avec le pouvoir dont ils continuent de réclamer la démission avant la date du 7 février considérée comme la fin du mandat du président de la république.






Par Jose Emmanuel

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