Les ouvriers du secteur de la sous-traitance ont de nouveau manifesté à travers les rues de la capitale ce jeudi 17 février 2022, pour une quatrième journée de protestation en vue de continuer à exiger un salaire minimum à 1500 gourdes. Durant toute la marche, des propos orduriers ont été lancés à l'endroit de Robert Céliné dit BOC pour avoir rejeté l'idée d'accorder 1000 gourdes comme salaire minimun aux ouvriers, dénoncent les protestataires.
Ils étaient plusieurs milliers d’ouvriers du secteur du sous-traitant a manifesté dans les rues ce jeudi 17 février 2022, pour continuer de réclamer des avantages sociaux et 1500 gourdes comme salaire minimum, alors fixé à 500 gourdes depuis 2019.
Depuis les premières heures de la journée, le mouvement de protestation avait réuni des milliers de protestataires sur le Boulevard Toussaint Louverture, ensuite, la foule qui grandissait à mesure de son avancée a pris la direction du carrefour de l’aéroport puis emprunté l’avenir Martin Luther King, Bois-Verna, Carrefour Tifou pour arriver devant le ministère des affaires sociales et du travail à l’Avenue Charles Summer pour exprimer leur revendication. Les protestataires n'ont pas pu atteindre manifester comme prévu devant le MAST en raison de l'opposition de la police.
« Nou vle 1500 goud kòm salè minimòn » ( Nous exigeons 1500 gourdes comme salaire minimum) », ont scandé les protestataires sur le parcours, brandissant des pancartes exprimant leur revendication.
« L’inflation a augmenté, la vie devient plus chère, donc le gouvernement doit augmenter le salaire minimum à 1500 gourdes pour permettre aux ouvriers de souffler », a déclaré un des ouvriers lors de la manifestation.
Cette manifestation était marquée par des propos orduriers lancés à l'endroit de l'animateur du journaliste vedette du Grand Journal de Radio Caraïbes, Robert Céliné dit BOC C. Ce dernier est accusé d'avoir, dans son émission, rejeté toute idée d'accorder un salaire de 1000 gourdes aux ouvriers de la sous-traitance.
Les ouvriers annoncent la poursuite de la mobilisation jusqu'à satisfaction de leurs revendications.
Par Kervens Adam PAUL
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