PubGazetteHaiti202005

L’étonnante histoire de la passation des codes nucléaires entre Joe Biden et Donald Trump

Président Joe Biden

Avec l’absence de Donald Trump à l’investiture de Joe Biden, le gouvernement a dû trouver une solution pour la passation des codes nucléaires. Et elle est très surprenante.
Les codes nucléaires ont été remis mercredi, comme il se doit, au nouveau président des États-Unis Joe Biden, mais pour la première fois de l’Histoire, ce transfert habituellement discret a nécessité une chorégraphie en deux temps.


Parce que Donald Trump a refusé de participer à la cérémonie de son successeur, fait sans précédent depuis 150 ans, le transfert des codes qui se fait habituellement discrètement, sur la tribune de l’investiture, a nécessité cette année deux exemplaires du « football » nucléaire, cette valise contenant tous les éléments nécessaires à une frappe nucléaire, et qui accompagne le président américain en toutes circonstances.

Deux valises nucléaires

Mercredi matin, lorsqu’il s’est envolé de la base militaire d’Andrews, près de Washington, pour rejoindre sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride, Donald Trump était encore président et à ce titre, suivi d’un aide militaire transportant le fameux « football ». Il possédait encore une petite carte en plastique contenant les codes nucléaires, surnommée le « biscuit ».

Mais au même moment à Washington, un autre aide militaire, porteur d’une autre valise et d’un autre « biscuit », a pris place sur la tribune érigée sur les marches du Capitole pour l’investiture de Joe Biden.

Et à midi pile, alors que traditionnellement, l’aide militaire du président sortant donne la valise à l’aide militaire du nouveau président, le « biscuit »de Donald Trump a simplement été désactivé, comme une carte de crédit arrivant à expiration.

Et un nouveau « biscuit » attribué à Joe Biden a été activé à Washington, donnant officiellement au 46e président des États-Unis le pouvoir absolu de faire usage de l’arme nucléaire.

Donald Trump n’a plus les codes nucléaires

Même si c’était une première, l’échange n’a pas posé de problème logistique car l’exécutif américain dispose en permanence de trois « footballs » : un qui suit le président, un dans les bureaux du vice-président au cas où il arriverait quelque chose au président, et un en réserve.

Au lendemain de l’assaut mené par des partisans de Donald Trump contre le Congrès, la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi s’était inquiétée du fait qu’un « président instable » use de son droit exclusif à ordonner une frappe nucléaire.

Et un ancien ministre de la Défense, William Perry, a appelé Joe Biden à « se débarrasser du football », jugeant le système actuel « antidémocratique, dépassé, inutile et extrêmement dangereux ».

 

Par Gazette Haiti avec  Ouest France 

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