PubGazetteHaiti202005

Crise: l'église catholique ne souhaite pas être   représentée au Conseil Présidentiel

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Dans un communiqué de presse paru ce lundi, l'Église catholique a exprimé sa vive préoccupation face à la spirale de violence qui sévit dans le pays tout en se gardant de désigner des représentants au sein du Conseil Présidentiel. Il demande de « mettre fin aux actes de violence qui déchirent le tissu social et mettent en péril l'avenir du pays. »

Dans ce communiqué, la CEH évoque les récents événements tragiques d'Haïti, notamment les homicides, les règlements de compte, les scènes de pillages et autres actes de violence qui ont semé le chaos dans de nombreuses régions du pays. Face à cette situation alarmante, l'Église catholique se joint aux appels du Pape François pour la paix et la réconciliation en Haïti.

La CEH s'inscrit dans la lignée de cet appel du pape et encourage les efforts de tous les secteurs de la société haïtienne pour trouver des solutions durables à la crise actuelle en dotant le pays d’une « forme de gouvernement inclusif de transition ».

Toutefois, l'Église catholique tient à souligner qu'elle ne souhaite pas s'impliquer directement dans les structures gouvernementales en place. 

Consciente de son rôle moral et prophétique, la CEH a pris la décision de ne mandater personne pour représenter l'Église au sein du Conseil Présidentiel ou de toute autre structure politique. Cependant, elle reste « engagée à soutenir les initiatives visant à promouvoir la paix et la réconciliation en Haïti. »

« Nous souhaitons néanmoins que les pourparlers en cours débouchent sur une véritable entente patriotique inclusive et durable dans l'intérêt de tout le peuple haïtien, qui aspire tant à la paix et à un mieux-être », espère la CEH.

Dans cette période critique, la CEH appelle également tous les Haïtiens à rejeter la violence et à œuvrer ensemble pour un avenir meilleur. Elle rappelle les paroles du Pape François selon lesquelles « la violence engendre la violence, la haine engendre plus de haine et la mort plus de mort ». Face à ce constat, l'Église exhorte la population à faire preuve de responsabilité et de solidarité pour surmonter les défis auxquels le pays est confronté.

 

 

 

Par: Daniel Zéphyr

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