Dans des correspondances adressées hier jeudi 26 janvier 2023 à l’attention des juges de paix de la section Est de P-au-P et de Delmas, le commissaire du gouvernement près du tribunal de première instance de Port-au-Prince Jacques Lafontant a demandé à ces officiers de police judiciaire de s’attaquer aux auteurs des attaques contre les résidences privée et officielle du premier ministre Ariel Henry.
Après les attaques contre les résidences officielle et privée du Premier Ministre Ariel Henry dans la juridiction de Port-au-Prince, Jacques Lafontant veut s’attaquer aux auteurs.
En effet, en premier lieu, il charge le juge de paix titulaire de la commune de Tabarre, conformément aux prescrits de l'article 11, 2eme alinéa du Code d'Instruction Criminelle (CIC), de se transporter à la Résidence privée du Premier Ministre sise à Vivy Mitchel, en vue de constater les dégâts causés par les individus vêtus des tuniques de la PNH afin de dresser un procès-verbal.
Dans ce document, Jacques Lafontant lui demande de consigner la nature, les circonstances des délits et crimes et le temps où ils ont été commis, les preuves et indices à la charge de ceux qui en sont présumés coupables. « Il charge, entre autres, votre honneur d'agir en votre qualité d'officier de police judiciaire à l'encontre de tous suspects trouvés sur les lieux ou en dehors des lieux où ces actes délictuels ont été perpétrés », ordonne Me Lafontant.
Dans une autre correspondance adressée à l’attention du juge de paix de la section EST, il le charge de se transporter à la Résidence officielle du Premier Ministre sise à Musseau, en vue de faire le même travail, tout en lui intimant l’ordre d’agir à l'encontre de tous suspects trouvés sur les lieux ou en dehors des lieux où ces actes « délictuels ont été perpétrés. »
Le commissaire du gouvernement a fraîchement écopé une sanction de la part du comité technique et de certification du Conseil Supérieur de la Police Judiciaire lui coûtant son statut de magistrat. Ces derniers jours, il ne s’est jamais lassé de dénoncer le comportement des conseillers crachant sur les travaux de l’institution.
Par: Daniel Zéphyr
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