Cavalière, trop précipitée, l’intervention du Canada en Haïti a connu quelques ratés, selon l’auteur Dany Laferrière, qui a émis quelques réserves vendredi soir sur le plateau de l’émission " Le monde à l’envers " , selon TVA nouvelles.
Dans une entrevue accordée à Stéphan Bureau, l’immortel Dany Laferrière, membre de l’Académie française qui était à Montréal pour le Salon du livre de Montréal qui a cours en ce moment, a estimé que le premier ministre Justin Trudeau aurait choisi d’imposer des sanctions sans faire la démonstration de la culpabilité des chefs d’État qu’il a voulu punir, notamment l’ex-président Michel Martelly.
L’homme de lettres a ainsi qualifié cette intervention de M. Trudeau de cavalière et de précipitée.
" La question d’un président de la République c’est toujours : s’agit-il du président ou de la présidence " , s’est-il demandé, spécifiant que ce qui tenait un pays c’était la symbolique, " sinon c’est un lieu avec des gens " , a-t-il poursuivi. Selon lui, si l’on s’attaque à la symbolique sans apparence de justice claire, irréfutable, " c’est un acte cavalier" .
Le Canada a annoncé des sanctions à l’égard de huit (8j anciens et nouveaux dirigeants haïtiens dont l’ex-président haïtien Michel Martelly pour leur participation présumée dans des activités liées à la drogue ou à la criminalité en Haïti. Il a parallèlement annoncé une enveloppe de 16.5 millions de dollars pour aider à la stabilisation du pays. A “autonome denier, M. Laferrière s’est résigné pour la toute première fois à se rendre dans son pays natal, en raison du contexte politique et du risque de kidnapping qu’il pourrait encourir en raison de sa posture de personnalité publique.
Avec TVA nouvelles
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