PubGazetteHaiti202005

Haiti-Nouvelle journée de protestation dans la capitale et en province contre la vie chère et l’insécurité, un mort à Petit Goâve 

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Poursuite des mouvements de protestation dans la capitale et certaines villes du pays pour dénoncer la rareté de carburant, la vie chère et l'insécurité. Ce lundi matin, des barricades de pneus enflammés ont été constatées à Delmas et à Pétion-Ville. À Petit-Goâve, à Jérémie, à Jacmel et Miragoâne, des milliers de citoyens ont occupé le béton pour faire passer leurs revendications.

Il s'agit de la  deuxième semaine de protestations initiées par divers groupes pour dénoncer la rareté et l'augmentation des prix des produits pétroliers sur le marché local, l'insécurité et la vie chère.

Un groupe de manifestants a semé la panique sur l’autoroute de Delmas ce lundi. Ils ont tenté d’incendier des banques commerciales et des pompes à essence, attaquer des magasins à coup de pierres. Les forces de l’ordre sont intervenues à chaque fois pour éviter le pire.Toutes les activités commerciales étaient paralysées. Ils ont gagné les rues pour dénoncer la vie chère et l’insécurité mais aussi pour exiger le départ du premier ministre Ariel Henry du pouvoir. Arrivés à Delmas 83, la police a dispersé la foule qui voulait se rendre à Pétion-Ville. 

Des membres de la population ont aussi manifesté dans plusieurs villes de province qui se sont réveillées sous tension ce lundi.  À Petit-Goâve, des milliers de personnes ont marché dans les rues pour dénoncer le comportement du gouvernement actuel face à la situation chaotique du pays. Une personne a perdu la vie lors de cette journée de mobilisation. 
La victime, Roland Raton  étant asthmatique, est décédée, suite à des difficultés respiratoires occasionnées par l’explosion du gaz lacrymogène lancé par la police pour disperser la foule. Pas moins de quatre blessés ont été recensés dans la foulée

Les protestataires ont sillonné diveres rues de la ville et ont  craché leur colère. Arrivés dans la zone de Jubilé, des individus ont lancé des pierres contre les manifestants, et la foule a été dispersée.

A Jérémie, c'est le même constat. Les protestataires ont dénoncé le « laxisme » du premier ministre Ariel Henry, soulignant que la population est à bout de souffle. Selon les déclarations d'un confrère de la presse locale, un gallon de gazoline se vend entre 3 750 et 4 000 gourdes sur le marché informel.

A Jacmel comme dans les Nippes, notamment à Miragoâne, les manifestants ont interpellé l'équipe en place qui se montre, selon eux, insensible par rapport à la misère de la population.

Dans les différents endroits, ils ont lancé des propos hostiles au premier ministre Ariel Henry dont il demande la démission.

Le gouvernement du premier ministre Ariel Henry fait face une grogne populaire de plus en plus grandissante. Le leader de Pitit Desalin donne rendez-vous le 7 septembre prochain dans la capitale pour une journée de soulèvement général. 

 

 

 

Par Gazette Haïti News

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