Lors de son intervention à l'émission « Le Rendez-vous avec Volcy ASSAD » sur Gazette Haïti, Antoine Rodon Bien-Aimé a exhorté le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) à agir face aux accusations qui pèsent sur trois de ses conseillers. Il appelle à une prise de décision ferme et prêche pour une harmonie entre le CPT et la Primature pour former un gouvernement d'union nationale, condition essentielle, selon lui, pour instaurer la stabilité.
L'ancien député de Cerca-Carvajal a partagé son avis sur la conjoncture actuelle du pays. Réagissant aux accusations de corruption portées par l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) à l’encontre des conseillers-présidents Emmanuel Vertilaire, Smith Augustin et Louis Gerald Gilles, il demande aux autres membres du CPT de se positionner et d’éloigner ces derniers afin d'envoyer un signal fort à la nation. L'ex-parlementaire ne comprend pas que des personnalités de haut niveau de l'état soient impliquées dans de tels actes.
M. Bien-Aimé évoque aussi, sans citer de noms, des soupçons de corruption visant un autre membre du conseil, laissant entendre qu’il y aurait une continuité de ces actes au sein même du CPT.
Le responsable de « Entente des Forces Organisées » (EFOR) trouve par ailleurs que ce conflit entre le CPT et la Primature ne mène qu’à l'instabilité, l'insécurité et d’autres conséquences néfastes. Il appelle les autorités à mettre de côté l’orgueil et les intérêts personnels, et à privilégier l’intérêt du pays en proie à la violence des gangs.
L’ex député appelle à l’organisation d’une assemblée réunissant signataires et non signataires de l'accord, afin de procéder à une évaluation commune. Il suggère également de former un gouvernement d’union nationale avec l’appui de ces structures.
Selon lui, ces mesures permettraient de rétablir la stabilité, de restaurer l’ordre, d’organiser le référendum et de tenir des élections pour un retour à l'ordre constitutionnel.
Par Wideberlin Senexant
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