PubGazetteHaiti202005

Garry Conille appelle le conseil présidentiel à mettre à l'écart les 3 conseillers impliqués dans le scandale de la BNC

Premier ministre Garry Conille

Sécurité, création d'un fond spécial de sécurité, remaniement, nomination des directeurs, installation de l'OCAG, généraux, tels ont été les sujets faisant l’objet d'une causerie du premier ministre avec la population à Kenscof baptisée " Forum Citoyen". A l'issue de cette réunion, le chef du gouvernement a appelé le Conseil Présidentiel à mettre à l'écart les 3 conseillers indéxés dans le cadre du scandale de corruption de la BNC. 

 Le chef du gouvernement semble ne plus vouloir travailler avec les 3 conseillers impliqués dans l'affaire BNC. Dans le cadre d'une causerie avec la population à Kenscof samedi dernier, il a invité le Conseil Présidentiel à faire le ménage chez lui. Conille appelle tout d'abord le CPT à décider du sort des 3 conseillers, Louis Gérald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire inculpés, dit-il, dans le scandale de corruption de la BNC pour débloquer la situation. Le CPT doit trancher sur le cas des conseillers inculpés suivant le décret du 10 avril 2024 portant création du Conseil. Il est de la responsabilité du CPT de prendre une telle décision, a précisé Conille.

Il est prévu ce lundi une réunion entre le Conseil Présidentiel et le premier ministre Garry Conille en vue de préparer le prochain conseil des ministres probablement mercredi prochain. Une réunion qui risque encore une fois de déraper compte tenu des dernières déclarations du chef du gouvernement appelant à ecarter les conseillers accusés par l’unité de lutte contre la corruption (ULCC).

Participant à l’émission « Le Rendez-vous » sur Gazette Haïti News le 29 octobre 2024, Pierre Espérance avait affirmé qu’un remaniement ministériel ou révocation du premier ministre ne peut pas se faire avec les trois conseillers indexés dans un scandale. Le directeur exécutif du RNDDH s’appuie sur le décret créant le conseil présidentiel de transition, qui stipule l’inéligibilité au Conseil de tout membre faisant l’objet d’accusation ou de poursuite pénale. Il insiste sur le fait que ces conseillers accusés ne doivent plus continuer à engager l’État haïtien.

C'est la même position adoptée par le leader du parti EDE, Claude Joseph qui est allé jusqu'a demander à son ministre au sein du gouvernement de ne plus participer au Conseil des Ministres aux côtés des trois conseillers-présidentiels. 

 

 

Par Gazette Haïti News

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