Le samedi 11 mai, une violente attaque armée a frappé la commune de Gressier, précisément dans la 1ère section Morne à Bateau. Cet assaut, perpétré par des bandes criminelles, a semé la terreur parmi les habitants, provoquant un exode massif. Selon les dernières données fournies par l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), 4 463 personnes ont été contraintes de fuir leur foyer.
Parmi les personnes déplacées, une majorité écrasante, soit 92%, s'est dirigée vers le département de l'Ouest, reflétant l'urgence et la proximité relative des destinations les plus sûres. Les Nippes ont accueilli 4% des déplacés, tandis que le Sud en a reçu 3%. Ce mouvement de population démontre non seulement l'ampleur de la crise, mais aussi la pression exercée sur les régions voisines qui doivent désormais gérer cet afflux soudain de personnes en détresse.
La solidarité locale a joué un rôle crucial dans cette situation d'urgence, selon l’OIM. Environ 73% des déplacés ont trouvé refuge auprès de familles d'accueil, montrant une réponse communautaire forte face à cette crise. Cependant, 27% des déplacés ont dû se résigner à s'installer dans des sites d'hébergement. Parmi ces sites, quatre sont nouveaux, mis en place pour répondre à l'urgence de la situation, tandis que trois sont des sites déjà existants, réutilisés pour cette nouvelle vague de déplacés.
Le Conseil Présidentiel de Transition, dans un communiqué de presse hier, a réitéré son engagement à restaurer la sécurité et à protéger les citoyens. Il a assuré que bientôt les bandits ne pourront plus dicter leur loi, appelant à la coopération de tous les citoyens pour soutenir les forces de l'ordre dans cette lutte cruciale.
Dans une publication faite sur sa page Facebook, la PNH a annoncé que suite à la reprise du contrôle du Commissariat de Gressier par des agents de l'ordre le dimanche 12 mai 2024, elle renforce ses dispositifs de sécurité et maintient sa présence dans la Commune.
Par: Daniel Zéphyr
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