Le Premier ministre haïtien, Garry Conille, a participé à la 79ème session de l'Assemblée Générale des Nations Unies, cherchant à attirer l'attention internationale sur les défis actuels d'Haïti. Les discussions menées ont principalement porté sur le renforcement de la sécurité, le développement économique et l'engagement du pays envers les Objectifs de Développement Durable (ODD).
Lors de son séjour à New York, Garry Conille a rencontré les dirigeants de la compagnie coréenne Global Sea-A pour discuter de l’avenir des employés du Parc Industriel de Caracol, une infrastructure clé pour l'économie haïtienne. Les échanges ont porté sur la loi Hope-Help, qui facilite les exportations haïtiennes vers les États-Unis, et sur de potentielles nouvelles opportunités de partenariat pour revitaliser cette zone industrielle. « Nous avons discuté de l’avenir des milliers d’employés au Parc Industriel de Caracol, de la loi Hope-Help, ainsi que des nouvelles opportunités de partenariat», a-t-il tweeté.
En parallèle, Garry Conille a rencontré Amina J. Mohammed, Secrétaire générale adjointe de l’ONU, pour discuter des moyens par lesquels les Nations Unies peuvent renforcer leur soutien à Haïti. Alors que le pays traverse une période de crise intense, l'ONU reste un partenaire clé dans les domaines de la sécurité et du développement institutionnel. Conille a remercié la responsable onusienne pour son soutien constant, tout en insistant sur la nécessité d’une coopération renforcée pour aider Haïti à sortir de cette situation difficile.
Lors du « moment ODD », le premier ministre a réitéré que, malgré la crise, les Objectifs de Développement Durable doivent rester une priorité pour guider les politiques publiques en Haïti. Il a souligné que la sécurité et le renforcement des institutions sont indispensables à la réalisation de ces objectifs, particulièrement dans un contexte où l’instabilité et l'insécurité gangrènent de plus en plus le pays.
Cependant, la situation sur le terrain reste complexe. Haïti fait face à une recrudescence de la violence des gangs, des déplacements internes massifs de populations et une détérioration continue des conditions de vie pour une grande partie de la population. Une guerre froide semble s’installer entre la Primature et le Conseil Présidentiel. Cette tension politique alimente les divisions internes et complique la coordination des actions nécessaires pour rétablir l'ordre et la stabilité dans le pays.
Alors que Conille plaide sur la scène internationale pour un soutien renforcé, les défis internes – entre instabilité sécuritaire et querelles politiques – restent l’obstacle majeur à la résolution des problèmes qui minent Haïti.
Par Gazette Haiti News
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