PubGazetteHaiti202005

Venezuela : le pouvoir et l'opposition signent un accord à Mexico

@20minutes

Le pouvoir et l'opposition du Venezuela ont signé samedi 26 novembre à Mexico «un second accord partiel en matière de protection sociale»  au terme de négociations suivies de près par les États-Unis, la France, la Norvège, le Mexique et la Colombie.

 

 

Les représentants du président Nicolás Maduro et de l'opposition ont signé cet accord aux termes de négociations qui représentent «un espoir pour toute l'Amérique latine» et «le triomphe de la politique», a salué le ministre mexicain des Affaires étrangères Marcelo Ebrard. 

 

 

L'accord pourrait permettre un nouvel allègement des sanctions américaines envers le régime de Caracas, d'après des analystes.

 

 

«Une étape importante», selon les Etats-Unis

 

 

De leur côté, les États-Unis ont applaudi cet accord, parlant d'«une étape importante dans la bonne direction». «Nous nous associons à la communauté internationale qui salue la reprise des négociations», a indiqué un haut responsable américain ayant requis l'anonymat. Les États-Unis ont également annoncé un allègement de l'embargo pétrolier envers le Venezuela sur fond d'isolement de la Russie, immédiatement après l'annonce de la signature d'un accord entre le pouvoir de Nicolas Maduro et l'opposition à Mexico.

 

 

 

Suspendues depuis 15 mois, les négociations ont repris après l'intervention de la Colombie et des États-Unis. Le secrétaire d'État adjoint chargé de l'hémisphère ouest, Brian Nichols, a souhaité que le pouvoir et l'opposition s'entendent pour remédier aux «défis humanitaires» et garantir des «élections libres et justes».

 

 

Le président français Emmanuel Macron, qui s'est impliqué dans la reprise des pourparlers, a salué une «excellente nouvelle», offrant son soutien pour obtenir des «résultats concrets».

 

 

La reprise du dialogue a été annoncée par le président de gauche colombien Gustavo Petro, qui a renoué avec Caracas après son arrivée au pouvoir cette année. Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a également proposé que Madrid joue un rôle «si les Vénézuéliens le souhaitent».

 

 

Par: Gazette Haïti avec Le Figaro

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