October
25
/ 2019
PORT-AU- PRINCE, le 25 Octobre 2019
(www.gazettehaiti.com)
Des dizaines de policiers CIMO ont été déployés á Pétion Ville ce vendredi à l'occasion des manifestations qui étaient prévues dans cette commune. Des heurts y ont éclaté entre les forces de l'ordre et les protestataires tandis qu'à Pélérin la manif a été tuée dans l'oeuf par des tirs d'armes et de gaz lacrymogènes lancés par la police. Plusieurs personnes blessées et d'autres tombées en syncope.
Port-au-prince et ses environs ont connu une journée de tension ce vendredi. La situation était particulièrement mouvementée à Pétion Ville. Des opposants au pouvoir en place ont manifesté dans toutes les rues du Centre Commercial de cette commune. Survéillés par des policiers du CIMO, ils ont crée une vive panique obligeant la plupart des entreprises à fermer leurs portes.
Des barricades de pneus enflammés ont été érigées un peu partout. Dans les rues, les gens couraient dans toutes les directions craignant d'être victimes. Les manifestants de Pétion Ville disent déclarer la permanence pour finir avec cette idée voulant faire croire que cette ville serait contrôlée par le PHTK.
A Pélérin 5, une manifestation contre Jovenel Moise notifiée par les Habitants de la zone à la police a été tuée dans l'oeuf. Tôt ce matin en effet, des Habitants de Pélérin 5 voisins du Président, ayant à leur tête le leader de NOULAH le Dr Louis Gérald Gilles et d'autres militants politiques commençaient à se mobiliser quand une patrouille policière est intervenue pour disperser la foule. Des gaz lacrymogènes et des tirs d'armes réels et en caoutchouc ont été utilisés pour empêcher la tenue de la manifestation qui visait à demander à Jovenel Moise de quitter la zone. « En attendant de quitter le Palais National, nous vous demandons de laisser notre quartier », ont scandé les manifestants. Plusieurs blessés ont été enregistrés dont un jeune homme grièvement touché. Il a dû subir une intervention chirurgicale. Pendant toute la journée la zone de Pélérin 5 était casernée.
La situation n'etait pas trop différente sur la route de Delmas. Une manifestation d'un groupe d'étudiants et de jeunes de « Challengers Populaire » a paralysé les activités sur le tronçon allant du Carrefour de l'Aéoport baptisé désormais « Carrefour de la résistance » à Delmas 32. A plusieurs reprises la police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Sur leur parcours ils ont dressé des barricades de pneus enflammées.
Entre temps, sur la route de l'Aéoport un camion a été incendié par des manifestants.
Même cas de figure à Mirebalais où un véhicule de la police Nationale a été aussi brûler par des riverains à Lakou Dubaï.
Jose Emmanuel
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